Le CH... pour le meilleur et pour le pire
Deux partisans invétérés s’offrent un mariage aux couleurs du Canadien de Montréal cet été
Haie d’honneur avec des bâtons de hockey, faire-part aux allures de billets pour un match du Canadien… Yannick Bouchard et sa fiancé e Émilie sont tellement fans du CH que tout sera bleu, blanc, rouge po ur leur mariage au mois d’août.
«Mon futur mari, c’est le fan le plus intense. Je dirais même que c’est pratiquement une maladie, dit Émilie Esber, 31 ans. Il voulait se présenter à l’église avec son équipement de hockey pour notre mariage.»
Yannick Bouchard était trop jeune à l’époque pour se rappeler du moment où sa passion pour le Canadien est née, mais chose certaine, le club fait littéralement partie de sa vie maintenant. Tellement, que le couple de Québec célèbrera son union dans l’univers du Tricolore le 5 août prochain.
«Ça va être bleu, blanc, rouge partout… les invitations, les marque-places, le plan des tables. À notre entrée on va être annoncés comme les étoiles du match», raconte le fiancé de 37 ans.
UNE HEURE AVANT LE MATCH
Émilie dit avoir dû doser les idées de son conjoint, sinon il se présentait au mariage avec ses épaulettes et ses gants de hockey.
«Après négociation, il a accepté de porter son chandail du Canadien sous son complet, dit-elle, un peu soulagée. Je suis fan aussi, j’adore le hockey, mais je ne suis pas malade mentale comme lui!»
«Je ne manque pas une partie», avoue-t-il. Il réclame aussi une heure avant le début de chaque match des séries pour rester en silence et se concentrer.
«J’ai besoin de préparation mentale et physique tellement ça me stresse, surtout en séries. Je suis certain que je suis plus nerveux que les joueurs», explique-t-il au Journal, une heure avant le début du match d’hier entre les Rangers et le Canadien à New York.
«Il écoute les parties debout. Il fait comme s’il était le coach et dirige les joueurs. Si le hockey est une religion, Yannick c’est un extrémiste», dit-elle, en riant. «Je me suis toujours trouvé normal, répond-il, mais j’avoue que je suis un peu émotif, des fois.»