UNE INDUSTRIE QUI RESTE OPTIMISTE
MANQUE DE MAIN-D’OEUVRE D’UN BORD ET SITUATION ÉCONOMIQUE FLORISSANTE DE L’AUTRE : L’INDUSTRIE DE LA MACHINERIE LOURDE FAIT LE GRAND ÉCART.
EMPLOIS RECHERCHÉS
Les grands constructeurs nord-américains font face à deux enjeux totalement opposés. D’un côté, la majorité d’entre eux anticipe cette année une forte demande de contrats, tant des secteurs publics que privés. De l’autre, ils déploient les efforts afin de trouver des travailleurs qualifiés pour assurer la bonne mise en oeuvre de ces contrats et projets. Car il y a un manque de main-d’oeuvre.
Quels sont les postes qui font défaut? Les principaux emplois spécialisés recherchés visent des postes de gestionnaires de projet, de superviseurs, d’estimateurs haut placés dans la hiérarchie, ainsi que des menuisiers, des ouvriers et des conducteurs d’équipement sur les chantiers.
Un point d’inquiétude est le manque d’expérience des nouveaux travailleurs en matière de sécurité. Selon l’Association américaine des entrepreneurs généraux et maîtres d’oeuvre, c’est la moitié des entrepreneurs qui disent devoir investir pour améliorer la formation des travailleurs.
INDUSTRIE EN SANTÉ
Tout cela se produit dans un contexte où les économies américaine et canadienne baignent dans l’optimisme, et dont les niveaux de plein emploi sont élevés à très élevés dans la majorité des états et provinces.
Pour attirer les travailleurs expérimentés ou ceux tout juste sortis des écoles de métiers, les entrepreneurs comptent leur offrir des salaires plus élevés, des incitatifs financiers ou des primes à l’embauche ou encore, des avantages sociaux bonifiés.
Selon l’Association américaine des entrepreneurs généraux et maîtres d’oeuvre, cette pénurie devrait durer encore plusieurs années.
Avec des indices boursiers au beau fixe — le Dow Jones vient de dépasser la barre des 21 000 points —, et un optimisme économique qui s’étend jusqu’en 2018, les projets publics de construction de routes, d’autoroutes et d’immeubles vont foisonner au cours des prochains mois. Et ce, pas seulement chez nos voisins du sud. En effet, le gouvernement canadien actuel s’est lui aussi fait élire avec des promesses de dépenses publiques plus robustes.