En rupture avec la tradition
WASHINGTON | (AFP) «Donald Trump s’est comporté comme s’il était coprésident ou peut-être déjà président. C’est une rupture complète avec la tradition», estime le professeur Larry Sabato. «Il a enterré la règle de “Un président à la fois”».
Barack Obama a, de son côté, lancé une série d’initiatives de dernière minute pour mieux marquer son territoire: abstention sur une résolution de l’ONU contre la colonisation israélienne, décrets bloquant tout nouveau forage de gaz ou de pétrole dans de vastes zones de l’océan Arctique.
HOULEUX
L’histoire des transitions présidentielles n’a pas toujours, tant s’en faut, été un long fleuve tranquille.
Celle, au milieu du siècle dernier, entre Herbert Hoover et Franklin D. Roosevelt restera dans les livres d’histoire comme l’une des plus houleuses, les deux hommes refusant de s’adresser la parole le jour de l’inauguration.
Celle entre George W. Bush et Barack Obama, fin 2008/début 2009, est, à l’inverse, souvent citée comme un modèle du genre.
Et ce dernier rend régulièrement hommage à son prédécesseur pour expliquer son attachement à une transition du pouvoir «en douceur».
Celle de 2016/2017 restera probablement comme l’une des plus étranges qui soient.