Comme un électrochoc

Le nom d’Evan Bush était sur les lèvres de tous ses coéquipiers dans le vestiaire.

Son arrêt sur le tir de pénalité de Chris Wondolowski en fin de match a sorti l’équipe d’un mauvais pas.

«Le vent tourne quand tu vois Bush faire un arrêt. Il nous a gardés dans le match, tu as besoin de moments comme ça, à ce moment-ci. C’est un électrochoc», a reconnu le capitaine Patrice Bernier.

«Ça m’a fait super plaisir, a ajouté Hassoun Camara. On n’a pas trop de situations qui tournent dans notre sens et, à la fin, Evan nous sort cet arrêt au moment où on en a besoin. C’est le tournant du match et peut-être de la saison.»

DU BRUIT

Bush a expliqué qu’il ne voulait pas céder devant Wondo.

«C’est une situation où on ne pouvait pas gaspiller de points. J’ai sauté un peu trop loin, mais j’ai pu arrêter le ballon avec mes jambes.»

Le gardien a tout de même avoué avoir craint quand les visiteurs ont marqué peu après l’heure de jeu.

«On a accordé un but un peu faible et il y a eu ce tir de pénalité. Et tu te dis pas encore. Les saisons se jouent sur des moments comme ça.»

FATIGUE

«On a beaucoup d’énergie dans le pressing et on les a forcés à faire des erreurs. On a senti qu’on avait la volonté d’aller chercher ce match-là», a expliqué Bernier.

Cet effort a toutefois laissé des traces comme l’a expliqué Marco Donadel.

«Nous avons poussé fort pendant les 45 premières minutes et nous en avons un peu payé le prix en deuxième demie parce que nous étions fatigués.»

Quant à la nervosité palpable dans les 45 dernières minutes, Hassoun Camara l’explique facilement.

«On a ressenti un peu de fébrilité, mais je pense que c’est dû à l’importance du match.»