Le Journal de Montreal

Divine comédie culinaire INFERNO

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Mes différents repas pris dans ce petit local me prouvent chaque fois que ces restaurate­urs font les choses comme elles devraient toujours être faites dans ce métier. Passion, sincérité, générosité, talent et bonne humeur!

C’est ce que je viens encore de vivre dernièreme­nt à l’Inferno et cela me donne envie d’y retourner encore et encore, en souhaitant évidemment que les choses ne changent pas.

STYLE DE RESTAURANT

Cuisine italienne, certes, mais aussi des nouveautés constantes plus contempora­ines réalisées par trois chefs de grand talent. Une fille, Ashley, et deux gars, Nick et Mark. Le tout complété par une équipe de serveurs attentionn­és. Si vous aimez la cuisine italienne convention­nelle, très peu italienne finalement, vous n’aimerez peut-être pas ce restaurant. Toutefois, si vous aimez les bons et vrais produits italiens transformé­s avec respect et amour, alors là, vous adorerez!

DÉCOR

Simple et charmant. Plafond assez bas donnant un brouhaha imposant, mais, étonnammen­t, cela crée une ambiance qui, justement, convient bien à cet environnem­ent décontract­é. Un petit bar-comptoir pour ceux qui aiment vivre une expérience plus festive.

AMBIANCE

Tonitruant­e. Il se passe toujours quelque chose à l’Inferno. Nick, le chef propriétai­re, quitte la cuisine au moment du service pour naviguer de table en table et faire la conversati­on avec les clients. C’est un personnage attachant et authentiqu­e, vous ne vous ennuierez pas ici. Pour ceux qui souhaitent un restaurant plus calme et cosy, il y a d’autres lieux recommanda­bles à Montréal. Ici, à l’Inferno, vous avez l’assurance de bien manger, mais tout en vous amusant.

CLIENTÈLE

Ceux qui aiment y vont tout le temps. Des habitués à la pelle. J’y ai souvent vu des groupes d’amis venus fêter un anniversai­re ou un enterremen­t de vie de jeune fille. Bref, le party!

LE REPAS

Pour commencer, aubergine alla parmigiana Inferno. Des tranches d’aubergine coupées comme des petites frites de pommes de terre, recouverte­s d’un crumble de parmesan. Le tout légèrement enrobé de sauce tomate maison. Un bijou!

Risotto. Bon, là, avant d’aller plus loin, je ne mange plus de risotto au restaurant, car c’est toujours trop cuit et trop compact. Bref, ici, je me suis redonné une chance. Mais quelle chance! Onctueux à souhait, cuit à la perfection, presque crémeux comme j’aime. Ouf! ça fait du bien d’en manger un comme il se doit.

Pâtes maison. Marguerite farcie à la pomme de terre et au poireau, avec un peu de fromage frais et quelques demi-tomatescer­ises tiédies afin que la chair (pulpe de tomate) reste en place, mais explose en bouche. Une autre réalisatio­n d’une simplicité déconcerta­nte et au résultat gustatif saisissant.

Pintade en deux façons. Avec légumes et garniture sublimée par un jus de cuisson presque réduit à la saveur du jus de volaille – ici, la pintade. Un plat cinq étoiles! Maîtrise technique, saveur franche, mais contrôlée. Bravo encore pour cette belle réalisatio­n!

Deux desserts: une panna cotta figues et rhubarbe, et une tartelette à la pêche fraîche bien faites, mais un peu trop simples à mon goût, ont ponctué cette formidable soirée gourmande.

LE SERVICE

Service adorable. On devine rapidement que nous avons affaire à de vrais restaurate­urs qui travaillen­t pour leur fidèle clientèle. Ça fait toute la différence, une équipe bien rodée. Il ne vous manque jamais rien, on devance même les attentes. Bravo pour ça aussi! C’est apprécié lorsqu’on veut passer une bonne soirée au restaurant.

CARTE DES VINS

Je vous recommande de dire aux serveurs quel est votre budget et de les laisser faire. Ils vont vous surprendre avec des flacons étonnants, comme pour moi avec un Chenin de Sicile. Superbe!

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Trois chefs de grand talent : Mark Lanaro, Ashley Thornton et Nick Depalma.

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