Poëti ouvert à rejoindre Denis Coderre
Le député du Parti libéral du Québec ne ferme la porte à rien, mais promet d’être plus précis demain
QUÉBEC | Le libéral Robert Poëti ne ferme pas la porte à une carrière en politique municipale à Montréal dans l’équipe de Denis Coderre.
«Je ne ferme la porte à rien, mais pour le moment je vais finir mon mandat qui a été donné par le premier ministre. Et puis le temps guidera mes choix et mes réflexions», a lancé l’ancien ministre de Transport lors d’une entrevue avec Le Journal.
AMITIÉ CONNUE
«Robert c'est un ami. Sur le plan personnel comme sur le plan professionnel, il y a une relation, dit le maire Denis Coderre. C'est sur qu'il y a une élection qui s'en vient, mais on va le laisser cheminer. C'est un peu trop tôt pour commencer à dire qui est-ce qui va se présenter à la prochaine campagne.»
M. Poëti avait été tassé du conseil des ministres au printemps dernier. Il est revenu hanter le Parti libéral en dénonçant des pratiques douteuses ayant cours au ministère des Transports. Simple député, il a été oublié lors du sixième remaniement du gouvernement Couillard à la suite de la démission de Jacques Daoust.
Au cours de la journée, M. Poëti a assuré durant une entrevue à la télévision qu’il était ouvertement courtisé par le maire de Montréal Denis Coderre. «Ma relation avec Denis est sur une base professionnelle et personnelle. Denis laisse sous-entendre que les élections s’en viennent. Il aimerait bien que je m’approche de son équipe», a-t-il dit.
RÉPONSES DEMAIN
M. Poëti a déclaré qu’il répondrait à toutes les questions concernant son avenir politique demain, en marge de la tenue de la commission parlementaire sur les circonstances entourant la vente des actions de RONA. Pour l’instant, il ne veut pas faire ombrage à ce sujet.
M. Poëti a d’ailleurs mentionné qu’«il n’y a aucune décision de prise d’aucune façon»: «Je suis toujours au PLQ. Je travaille comme député. Le PM l’a mentionné, j’ai le mandat des jeunes entreprises», a-t-il affirmé.
M. Poëti milite ouvertement pour entendre l’ancien chef de cabinet de Jacques Daoust en commission parlementaire pour en savoir davantage sur la vente des actions de RONA qui appartenaient à Investissement Québec.