Le Journal de Montreal

« Continuer à jouer comme j’en suis capable »

Stéphanie Dubois confiante de bien performer devant son public à la Coupe rogers

- Louis Butcher LButcherJD­M

Sous l’oeil averti de sylvain Bruneau, stéphanie Dubois s’est tapé deux bonnes séances d’entraîneme­nt, hier, au stade uniprix.

La Lavalloise, à peine revenue sur les courts après avoir soigné une blessure, a su démontrer qu’elle était prête à disputer le tournoi le plus important de l’année.

Assidue de la Coupe Rogers à Montréal depuis 2006, Dubois dit apprécier l’ambiance qui y règne.

« Pour moi, jouer ici ne m’apporte pas de pression supplément­aire, a-t-elle expliqué, en entrevue au Journal. Je vois ça plutôt comme une bonne dose d’énergie. L’important, c’est de me sentir bien dans ma peau et c’est le cas actuelleme­nt.»

Pendant son séjour en Australie, en janvier dernier, elle a ressenti une douleur au poignet droit.

«On m’a recommandé de prendre du repos, avoue-t-elle, et moi, je voulais m’assurer d’une guérison complète.»

DÉFAITES CRÈVE - COEUR

Après trois mois sur la touche, puis sept semaines consacrées à un entraîneme­nt rigoureux, elle a repris la compétitio­n au début du mois, dans le cadre du Challenger de Gatineau, où elle s’est inclinée dès le premier tour contre la favorite, la Japonaise Risa Ozaki, en trois manches.

Puis, la semaine suivante, cette fois à Granby, elle a été éliminée en quarts de finale face à la Française Stéphanie Foretz en trois manches âprement disputées (67, 7-5 et 7-5) et où Dubois n’a pu confirmer deux balles de match.

Enfin, il y a quelques jours à peine, elle a échoué dans sa tentative de participer au tournoi de Washington, vaincue au deuxième tour des qualificat­ions par la Japonaise Hiroko Kuwata, au terme d’une longue bataille qui a connu son dénouement au bris d’égalité à la troisième manche.

«Oui, ce sont des défaites difficiles à avaler, mais il faut voir le bon côté des choses, rétorque- t- elle. Ça faisait longtemps que je n’avais pas joué. La bonne nouvelle, c’est que j’ai prouvé que j’étais capable de performer à un très haut niveau. C’est bon pour la confiance.»

AU TABLEAU PRINCIPAL ?

Après avoir percé le top 100 mondial (98e) en 2011, Dubois doit remonter une pente abrupte. Elle se présente à Montréal au 278e rang de la WTA.

« L’important, c’est de conti- nuer à m’amuser et à jouer comme j’en suis capable. À 27 ans, je veux poursuivre l’aventure pendant longtemps.»

Dubois va connaître ce matin les intentions de Tennis Canada de l ui accorder ou non un laissez- passer pour le tableau principal de la Coupe Rogers qui s’amorce lundi.

Le comité de sélection a en effet décidé de retarder d’une journée l’identité de la joueuse qui obtiendra ce privilège. La courte liste de candidates comprend aussi le nom de Françoise Abanda.

«Dans ma tête, fait remarquer Dubois, ça fait quelques semaines que je suis préparée à passer par les qualificat­ions.

«Moi, j’aborde ce tournoi avec l’idée de gagner deux matchs avant d’accéder au tableau. Le reste est hors de mon contrôle. Je suis prête à faire face à la musique.»

Malgré ses récentes déveines, Stéphanie Dubois est demeurée la même.

Souriante et disponible. Une attitude qui devrait servir de modèle à certaines autres joueuses dont on taira les noms…

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