Gendron réclame 100 000$
Il accuse Radio X de lui avoir fait miroiter un renouvellement
L’ex-animateur de Radio X Montréal, Stéphane Gendron, qui s’est fait montrer la porte il y a trois semaines, exige que RNC Média, le propriétaire de la station, lui verse un montant de 100 000 $ en indemnité et dommages.
Dans une mise en demeure envoyée hier matin et dont Le
Journal a obtenu une copie, Stéphane Gendron accuse notamment son ancien pat ron, Yves Bombardier, de lui avoir fait miroiter un renouvellement de contrat à peine quelques jours avant de lui montrer la porte. « Le mercredi 21 mai, le vice- président et directeur général de la station, M. Yves Bombardier, m’a rencontré personnellement pour me faire part d’une proposition de renouvellement de contrat devant éventuellement me lier personnellement à l’entreprise, et ce, pour la période du 2 juin 2014 au 29 mai 2015, soit les saisons été et automne 2014, et l’hiver/ printemps 2015. Le montant total de ce contrat s’élevait à 185 000 $ bruts, excluant les taxes » , peut- on lire.
VOLTE- FACE
M. Gendron poursuit sa lettre en mentionnant que son agente a confirmé avoir reçu la proposition de renouvellement et avisé M. Bombardier que les négociations pourraient se faire dans la semaine suivante. Les négociations n’ont toutefois jamais eu lieu, selon Stéphane Gendron. Le mardi suivant, soit six j ours plus tard, M. Bombardier l ’ a avisé que leur relation se terminait immédiatement et définitivement. « La raison donnée étant que je n’avais pas donné suite à l’offre de renouvellement de contrat déposée quelques jours auparavant » , peut- on lire dans la mise en demeure.
MAUVAISE FOI
L’ex- animateur accuse donc RNC Média de lui avoir fait miroiter un renouvellement de contrat et une augmentation de salaire substantielle avant de le mettre à pied sans aucune compensation. «Alors que je suis le soutien principal de ma famille et de mes trois enfants, me voilà depuis le 27 mai sans aucun revenu ni travail et sans aucune aide en matière d’assurance emploi, à une période où il est pratiquement impossible de se relocaliser dans le domaine de la radio au Québec», écrit-il.
Stéphane Gendron soutient que son employeur s’est montré de mauvaise f oi. « Considérant votre comportement intempestif, de mauvaise foi et volontairement vicieux à mon endroit, vous êtes r equis, par la présente mise en demeure, de me verser, dans les 10 jours de la réception de la présente, une somme équivalant à 100 000 $ àtitre d’indemnité et de dommages pour votre comportement inexcusable à mon endroit. »
Il se dit prêt à se rendre devant un tribunal pour régler le litige.
RNC Média n’a pas répondu à notre demande d’entrevue.