Une Saint-Jean festive… malgré la pluie
C’est sous le signe de la diversité culturelle que se sont déroulées les festivités de la Saint- Jean- Baptiste dans le quartier Rosemont.
Drapeau québécois à la main, chapeau bleu royale et i mperméable aux couleurs du fleurdelisé, les participants à la Fête nationale du parc Père-Marquette étaient prêts à célébrer malgré la pluie.
Organisée depuis une dizaine d’années par l’organisme d’accueil et d’intégration pour les immigrants, La Maisonnée, la fête nationale était l’occasion de faire le pont entre les différentes cultures qui tissent le portrait de la métropole.
« IDENTITÉ PAR LA FÊTE »
Québécois d’origine et Québécois d’adoption étaient réunis sous le chapiteau pour témoigner de leur amour pour la Belle Province.
«C’est une porte d’entrée qu’on ouvre aux nouveaux arrivants. On les invite à être partie prenante du Québec et leur présence en grand nombre est en soi un grand geste d’in- tégration», explique Zina Laadj, intervenante sociale à La Maisonnée.
Alors qu’il y a quelque mois à peine, le projet de Charte des valeurs de l’ancien gouvernement péquiste a divisé le Québec, la fête nationale de cette année prenait tout son sens selon Guy Drudi, qui a fondé La Maisonnée il y a 35 ans.
«On n’a pas attendu une Charte pour créer un Québec moderne. Pour nous, la Saint-JeanBaptiste permet de réaffirmer notre identité par la fête. Une identité qui s’est construite par l’apport de tous les résidents qu’ils soient nés au Québec ou qu’ils l’aient choisi comme terre d’accueil», mentionne-t-il.
Des centaines de familles ont bravé la pluie pour prendre part à l’événement. Bien que la fête se veuille multiculturelle, plusieurs traditions faisaient partie du programme de la journée.
Après un repas aux mets d’ici et d’ailleurs, les participants ont pu rendre un hommage patriotique au drapeau du Québec. Ils ont eu droit à une prestation de danse traditionnelle québécoise ainsi qu’à des danses du monde, rythmes sur lesquels ils n’ont pas hésité à se laisser aller.