Guillaume Rioux avec les Riders
ST. PETERSBURG | L’ancien demi inséré et retourneur du Rouge et Or de l’Université Laval, Guillaume Rioux, a signé une entente de deux ans avec les Roughriders de la Saskatchewan.
De retour d’Allemagne depuis dimanche, où il a visité deux équipes de division 1 du circuit professionnel allemand, il a signé et posté son contrat.
« Je suis vraiment content, a exprimé Rioux. En obtenant une chance, je franchis la première étape, mais le plus important, c’est de mériter un poste avec l’équipe au camp d’entraînement.»
Oublié lors du repêchage de la LCF de 2013 et préférant décliner l’invitation des Alouettes de Montréal à participer à leur camp des recrues en mai, Rioux réalise son objectif un an plus tard.
HEUREUX À REGINA
«Je ne changerais absolument rien à mon parcours. J’ai eu la chance de revenir à Laval pour ma cinquième saison et nous avons remporté un autre championnat à la maison. Je n’ef- facerai jamais la saison 2013.»
Rioux aurait accepté une offre de toutes les équipes de la LCF, mais il est heureux de se retrouver à Regina.
«C’est une ville qui vit pour le football et je vais me plaire là- bas. J’ai parlé à Christopher Milo et il m’a dit que les Riders traitaient bien leurs joueurs.»
Ironiquement, Rioux pourrait ne pas renouer avec l’ancien botteur du Rouge et Or qui profitera de son statut de joueur autonome le 15 février, s’il ne signe pas une nouvelle entente avec les champions de la Coupe Grey.
Les deux parties sont désireuses de poursuivre leur association, mais le botteur montréalais vérifiera probablement sa valeur sur le marché. Il ne faudrait pas se surprendre que les Alouettes lui fassent une offre.
ALLEMAGNE
Rioux n’a pas joué les touristes en Allemagne, même s’il savait qu’il était sur le point de signer avec les Riders.
«J’ai pris ma licence de joueur européen pour m’assurer d’être admissible, a expliqué celui qui a vu le jour à Paris. J’ai visité les deux équipes [Dresden et Kiel Baltic] que je trouvais les plus intéressantes et nous avons gardé les portes ouvertes pour l’avenir.»