Le Journal de Montreal - Weekend
JEAN- NICOLAS VERREAULT
En entrevue au Journal, la journaliste et chroniqueuse affirme avoir utilisé cette expérience pour mieux jouer son rôle d’animatrice. Puisqu’elle s’était déjà confiée devant les caméras de Simplement vedette, elle était mieux placée pour comprendre l’état d’esprit dans lequel étaient ses convives.
«Accueillir une équipe de tournage chez vous, c’est stressant, raconte celle qui succède à Marie-Claude Barrette. Tu parles d’un sujet très personnel, mais, en même temps, les techniciens débarquent avec leurs bottes, déplacent les meubles, entrent dans ton intimité... Ce n’est pas évident. Voilà pourquoi, en prenant la barre de l’émission, j’ai dit: “Il va falloir se faire plus discrets. Il va falloir trouver une façon de s’installer plus rapidement sans trop déranger.” Parce que ça peut mettre un frein aux confidences.»
Dans la première émission, MarieClaude Savard aborde avec Nanette Workman, Rebecca Makonnen, Jano Bergeron et Guylaine Guay la problématique des aidants naturels. Leurs entretiens donnent un 60 minutes de télévision à fleur de peau durant lequel l’intervieweuse s’est montrée émotive à plusieurs reprises, ayant elle-même accompagné sa mère durant ses 20 derniers mois sur terre.
«Le défi, c’est d’amener l’invité dans une zone de sécurité, de confort, de compréhension et d’empathie, pour lui permettre d’aller au bout de ce qu’il veut exprimer. Tu dois poser les bonnes questions sans aller trop loin. C’est comme marcher sur un fil de fer.»
UN TABOU
Dans la deuxième émission, MarieClaude parlera de chirurgie esthétique avec Michèle Richard et Caroline Proulx. L’animatrice révèle que son équipe a trimé dur pour trouver des personnes prêtes à témoigner.
«La chirurgie esthétique, c’est encore tabou. Les gens veulent absolument garder ça secret.»
Fait à noter, le journaliste sportif et auteur Réjean Tremblay se confiera aussi à Marie-Claude Savard durant cette heure. «Je voulais absolument avoir un homme, raconte Marie-Claude Savard. Au meeting de recherche, j’ai dit: “Je ne fais pas ce sujet si on n’a pas