L’église au toit rouge reprend vie
Chefde file en conception d’éclairage architectural, le studio montréalais Lightemotion crée un nouveau lieu repère dans le Quartier des spectacles. L’église Saint John the Evangelist occupe une place importante dans la vie des Montréalais pour une triade de raisons, que Lightemotion exprime dans un concept d’éclairage extérieur qui s’adapte aux différentes fonctions de l’église.
François Roupinian, le fondateur de Lightemotion, explique : « L’église sert à la fois de lieu de culte, abrite une mission et accueille des concerts. Nous souhaitions donc trouver une solution d’éclairage qui reflète et respecte les trois rôles de l’église. Nous voulions également mettre en valeur cet édifice historique, qui se trouve au centre du Quartier des spectacles et de la myriade d’activités culturelles qui s’y déroulent. » Le défi était de trouver une solution à la fois spectaculaire et respectueuse de la vocation du lieu.
UNE LUMIÈRE AU CHOIX
Ainsi, la solution retenue est un éclairage extérieur qui varie en fonc- tion des activités qui se déroulent à l’intérieur de l’édifice, surnommé « l’église au toit rouge ». Pendant les offices religieux et les activités de la mission, la façade de pierre de l’église et le toit rouge sont éclairés d’une douce lumière blanche.
Les soirs de concert, les vitraux et les portes de l’entrée principale sont mis en évidence par un éclairage intense, notamment un éclairage rouge projeté sur les portes. Cela donne un caractère remarquable à l’église.
Pour obtenir les effets d’éclairage recherchés, Lightemotion a utilisé des appareils à diodes électroluminescentes (DEL) et des sources d’éclairage aux halogénures. Vu le caractère historique de l’édifice, aucun appareil ne pouvait être fixé directement à l’édifice.
Les installations d’éclairage ont également été conçues pour être discrètes, presque dissimulées au regard des passants. « Chaque élément devait être à la fois très robuste, pour résister au vandalisme, et passer inaperçu pour ne pas empiéter sur l’édifice », de dire François Roupinian.