Musée d’art contemporain de Montréal (MAC)
Au MAC, c’est l’artiste française Lili Reynaud-Dewar qui est à l’honneur dans l’exposition I Want All of the Above to Be the Sun [Je veux que tout
ce qui précède soit le soleil]. Active depuis une vingtaine d’années, elle travaille sculpture, performance et vidéo en se mettant en scène dans des espaces de diffusion, des musées et des centres d’artistes. Dans des vidéos filmant ses performances, on peut la voir danser dans des salles vides, le corps peint. S’ajoute à cela une série d’autoportraits en aluminium poli récemment mise en chantier. On y retrouve enfin une installation vidéo de quatre projections en simultané intitulée Rome, 1er
et 2 novembre 1975 (2019-2021), projet entrepris par Lili Reynaud-Dewar durant un séjour à la Villa Médicis de Rome. La performance effectue une reconstitution des dernières heures de Pier Paolo Pasolini, cinéaste italien controversé, juste avant son assassinat.
Plusieurs activités sont organisées en lien avec l’exposition, dont une rencontre avec l’artiste sous la forme d’une conférence le 16 mai, à 18 h, au Centre canadien d’architecture. Deux autres visites-rencontres sont aussi à mettre à l’agenda : une avec le conservateur Mark Lanctôt (24 et 31 mai 17 h 30, une en français, l’autre en anglais), une autre avec la danseuse et chorégraphe Marie Claire Forté, le professeur de cinéma à l’Université Concordia Luca Caminati et l’artiste Frédéric Moffet, qui proposent une lecture à trois têtes de l’oeuvre de Lili Reynaud-Dewar à même les salles du musée (21 et 28 juin à 17 h 30).