Entente de principe complète dans le génie civil et la voirie
Une entente de principe complète a été conclue en vue du renouvellement de la convention collective dans le secteur du génie civil et de la voirie, entre l’association patronale concernée et l’Alliance syndicale de la construction, a appris La Presse canadienne.
L’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ), soit l’association patronale qui négocie pour ce secteur de l’industrie, et l’Alliance syndicale ont confirmé l’information lundi en fin d’après-midi.
Une entente de principe partielle était intervenue, en juillet dernier, entre l’Alliance syndicale et cette association patronale. Elle ne concernait toutefois que les clauses générales, pécuniaires et non pécuniaires. Il restait à négocier les clauses propres à chacun des 26 métiers — une tâche à laquelle les parties se sont attelées depuis le 20 juillet dernier et qui vient d’être achevée. Ce sont autant de tables de négociation qui doivent parvenir à une entente.
Entente à entériner
Les parties n’ont pas voulu révéler le contenu de cette entente de principe, préférant en réserver la primeur à leurs membres, ce qui est habituellement le cas en pareilles circonstances.
Il restera maintenant aux parties à faire entériner cette entente par leurs membres respectifs. L’ACRGTQ prévoit tenir deux assemblées, l’une dans la région de Montréal, l’autre dans la région de Québec, vers la mi-octobre, a précisé M. Tétreault.
Du côté de l’Alliance syndicale, le porte-parole, Michel Trépanier, a indiqué que les cinq organisations syndicales qui la composent devront transmettre une lettre à leurs membres et ce sont eux, bien sûr, qui auront le dernier mot dans les prochaines semaines.
L’Alliance, qui est constituée de la FTQ-Construction, du Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International), du Syndicat québécois de la construction, de la CSD-Construction et de la CSNConstruction, recommande d’ailleurs à ses membres d’entériner cette entente de principe.
Le gouvernement du Québec avait adopté une loi spéciale, le 30 mai, pour forcer le retour au travail des ouvriers de la construction en grève. Il avait donné aux parties jusqu’au 30 octobre pour s’entendre sur le renouvellement des conventions collectives qui concernent les quelque 165 000 ouvriers dans l’ensemble du Québec.
La loi spéciale prévoit que si une entente n’est pas intervenue le 30 octobre, le tout sera soumis à l’arbitrage.