OUTILLÉS POUR AVANCER
À Pluri-elles, toute personne francophone ou francophile peut recevoir du soutien et des conseils en cas de besoin, à tout moment. Cette ouverture est un élément essentiel de la mission de l’organisme.En effet, le secteur d’entraide et counselling a le mandat « d’offrir du soutien en langue française, quel que soit le besoin, l’âge, le sexe, la situation, etc. », explique la chef de secteur et conseillère, Brigitte Dorge.
Ainsi, les conseillères de Pluri-elles peuvent être amenées à offrir du soutien à des jeunes enfants, par exemple dans des cas de séparation des parents, de perte d’un proche, de déménagement ou autres situations déstabilisantes, mais aussi à des aînés.
Également à des adolescentes ou des adultes qui traversent des moments difficiles, tout comme à des couples et des familles qui rencontrent des défis.
« On ne fait pas de thérapie ici, précise toutefois Brigitte Dorge. Notre rôle est de favoriser l’expression de soi pour aider les personnes à déterminer où elles en sont et comment elles vont pouvoir gérer le quotidien. On les outille pour devenir autonomes et aller de l’avant, et s’il leur faut plus, on est là pour les orienter vers un autre service ou organisme.
« S’exprimer est très important pour ceux qui demandent du counselling. Parfois, ils ont juste besoin d’être écoutés sans jugement et de savoir qu’ils ne sont pas seuls. Et quand on est francophone, pouvoir le faire en français est très important, surtout en état de traumatisme ou de stress. »
Par ailleurs, le secteur d’entraide et counselling de Pluri-elles se déplace aussi dans les écoles pour informer et tenter de prévenir d’éventuels défis touchant les enfants, tels que les troubles alimentaires, l’intimidation, la sexualité, le suicide ou encore les problèmes de santé mentale.
« Quand on offre des ateliers dans les écoles, c’est une porte qu’on ouvre pour les enfants et leurs parents. On leur laisse savoir que nous sommes là s’ils ont un jour besoin d’aide ou d’information », termine Brigitte Dorge.