Quand apprentissage rime avec solidarité
Participation – Amitié – Francophonie Cet été, 90 jeunes de 6 à 17 ans ont passé trois semaines de rêve au camp Récréation, Vacance et Éducation (ReVE) organisé par l’Accueil francophone. Jusqu’à lors ouvert à une trentaine d’enfants de 6 à 12 ans, la 8e édition du camp ReVE a augmenté sa capacité d’accueil pour recevoir aussi des adolescents francophones. Gilbert Weeh, qui travaille au service de connexion communautaire de l’Accueil francophone, a coordonné le camp. « On a constaté que les adolescents n’avaient pas de camp en français. Il fallait créer un lieu où cette tranche d’âge pouvait trouver sa place. » « Nous avons appris plusieurs choses qui pourront servir à l’école. Il y avait des jeunes de mon âge de plusieurs autres écoles. C’était important de les rencontrer pour lier de nouvelles amitiés et créer un réseau. » Franck Farikou, 12e année au Centre scolaire Léo-Rémillard. Du 10 au 28 juillet, les enfants arrivaient à l’École Taché pleins d’enthousiasme pour des journées bien remplies. « Ce camp était particulier. On voulait mettre l’accent sur la francisation et la numératie. Donc on organisait des ateliers dans lesquels ils devaient utiliser le français ou les mathématiques, associés aux autres activités. » L’Accueil francophone a profité de nombreux partenariats pour rendre l’expérience des jeunes inoubliable. « Nous avons travaillé avec le Cercle Molière pour un atelier théâtre. La coop Vélocité est venue expliquer comment réparer un vélo. Les plus grands ont aussi pu apprendre le code de la route. Un agent francophone de la police de Winnipeg est intervenu pour un atelier sur la cybercriminalité et la citoyenneté. Nous avions aussi des partenariats avec le centre Santé Saint-Boniface, Pluri-elles, et Action médias. » Les jeunes ont également pu faire des activités insolites, comme une chasse aux organismes en francophonesfrançais donné dans par Saint-Boniface,Alpha Toshineza.ou un « atelier Nous de avons rap aussi fait beaucoup de sorties pour aller visiter Winnipeg. Les activités plus scolaires du matin étaient reliées à celles de l’après-midi, pour relier la théorie à la pratique. Par exemple, s’il y avait un cours sur le vocabulaire du zoo, nous allions au zoo l’après-midi. » Le camp ReVE était aussi une occasion pour les enfants de rencontrer des jeunes d’autres écoles. « L’un des objectifs de l’Accueil francophone est l’intégration des nouveaux arrivants. Pour y arriver, il faut mettre tous les acteurs dans le même espace. On a mis les élèves de différentes écoles ensemble pour qu’ils sachent qu’ils ont tous leur place dans cette communauté, et qu’ils doivent avancer ensemble. Cela permet aux jeunes de s’accepter et de vivre cette diversité qui est chère au Canada. » Franck Farikou, en 12e année au Centre scolaire LéoRémillard, participait au camp pour la deuxième fois. « J’ai fait le camp en 2014. Cette fois, c’était une nouvelle expérience, avec un plus grand groupe et plus d’activités. Nous avons appris plusieurs choses qui pourront servir à l’école. Il y avait des jeunes de mon âge de plusieurs autres écoles. C’était important de les rencontrer pour lier de nouvelles amitiés et créer un réseau. »