Carillon charmé par Saratoga
Pour une deuxième année consécutive, le groupe Saratoga était de passage à Carillon dans le cadre d’un spectacle-bénéfice pour le Musée régional d’Argenteuil. Tout comme l’an dernier, les spectateurs ont été charmés par la douceur enveloppante de la musisque de Saratoga.
Le groupe pop folk québécois Saratoga était de passage à la petite église de Carillon, dans le cadre d’un spectacle-bénéfice pour le Musée régional d’Argenteuil (MRA), le samedi 17 juin dernier.
La soirée a débuté vers 17 h avec un barbecue préparé par le traiteur de L’Épicurien et moi, où les invités pouvaient déguster un sandwich falafel fait sur place ou un pogo du terroir fait avec une saucisse d’agneau de la ferme Laine et Agneaux d’Argenteuil.
Durant le barbecue, la grande journée des petits entrepreneurs s’est déplacée sur le terrain à côté de l’église, où deux jeunes filles vendaient leurs créations : des chandelles à saveur de miel et des petites boucles d’oreilles en bouton. Au même moment, un artisan du cuir, à son kiosque, donnait un atelier avec les enfants et les moins jeunes sur la fabrication d’un bracelet en cuir, tressé avec du fil à broder.
Dans la petite église, une ambiance feutrée rappelant les années 50 : vieilles valises, vieux transistor, musique d’ambiance jazz des années 1950 et un vieux micro rappelant celui des années 50. Un véritable retour dans le temps.
La partie musicale a commencé par la prestation de deux jeunes filles de 11 et 12 ans de Saint-André-d’Argenteuil, Ella Dumas et Raphaëlle Dumas. Le duo Raphaëlla a repris deux chansons des soeurs Boulay : Mappemonde et Par le chignon du cou. Deux jeunes filles au talent brut qui ont repris deux succès des soeurs Boulay de manière phénoménale.
Après la magnifique prestation de Raphaëlla, au tour d’un nouveau quintette de
jazz rétro composé de femmes de la région, dont Marie-Ève Nadeau et Caroline Gratton. Habillées et coiffées comme dans les années 50, les cinq femmes ont repris des succès comme Les Triplettes de Belleville ou Lollipop, dans une ambiance rétro. Pour le moment, le quintette n’a pas encore de nom puisqu’elles travaillent sur ce projet uniquement depuis l’automne dernier.
Après la prestation du « quintette sans nom », Saratoga monte sur la scène de la
petite église, devant une petite foule d’une cinquantaine de personnes. Le duo composé de Chantal Archambault et de Michel-Olivier Gasse a fait les chansons de son dernier album, Fleur, paru l’automne dernier. Muni uniquement de leurs voix, d’une ou deux guitares et d’une contrebasse, les chansons et le spectacle sont doux, et les spectateurs se laissent bercer par les mélodies qui réchauffent l’âme.
À la fin du spectacle, pour la dernière
chanson de la soirée, une surprise attendait les spectateurs : des enfants de Saint-André-d’Argenteuil sont venus accompagner Saratoga sur la scène et ont chanté tous ensemble. Un spectacle tout en douceur et intimiste où le couple raconte des petites anecdotes de tournées et même des petites anecdotes personnelles, le tout rempli d’humour.