Julie Bélanger: Ça finit bien la semaine clôt une saison exceptionnelle
SEMAINE ÇA FINIT BIEN LA
APRÈS UNE SAISON DE
TOUTE PARTICULIÈRE, JULIE BÉLANGER ET JOSÉ GAUDET S’APPRÊTENT À CLORE LE TOUT AVEC UNE ÉMISSION AUX ALLURES FESTIVES ET UN SPÉCIAL DES MEILLEURS MOMENTS. MALGRÉ SON LOT DE DÉFIS, L’ANIMATRICE DRESSE UN BILAN TRÈS POSITIF DE SA HUITIÈME ANNÉE AVEC SON ACOLYTE.
C’est dans une ambiance festive que Julie Bélanger et José Gaudet vont clore, le 23 avril, la huitième saison de Ça finit bien la semaine. «Pour notre dernier show, on voulait que ce soit un party. Gildor Roy sera là et nous fera une toune de style mariachi. On sera dans le gros bonheur pour lancer l’été et clore la saison, qui a été exceptionnelle à tous les niveaux», mentionne Julie Bélanger. D’autres invités seront de la partie, dont Patrice Bélanger.
Puis, le 30 avril, place à la spéciale Les meilleurs moments: Ça finit bien la saison. «C’est la première fois qu’on fait une émission de meilleurs moments. On est très contents. On a passé beaucoup de temps à repenser à ce qu’on avait vécu durant la saison. On a ressorti la crème de la crème, tant dans les plus gros fous rires que dans les confidences.»
UN BILAN POSITIF
Malgré une saison particulière qui a amené son lot de défis, l’animatrice en dresse un bilan positif. «On ne savait pas trop à quoi allait ressembler Ça finit bien la semaine, étant donné les mesures sanitaires à cause de la covid. On se disait que ça se pouvait qu’il y ait des gens qui annulent parce qu’ils se faisaient tester, et c’est arrivé. Il a fallu qu’on travaille fort, mais on a su trouver une formule qui a fonctionné. On s’est adaptés avec le public en Zoom. Ç’a été super le fun, parce que ça a permis à des gens qui ne pouvaient pas se déplacer à Montréal d’assister au tournage de l’émission dans leur salon. On a eu des gens de partout, même de la Martinique, une fois. Je ne sais pas trop comment ils nous ont connus, mais c’était super le fun. On a eu des gens à travers le Canada aussi. On avait peur que l’énergie ne soit pas là sur le plateau, parce qu’on aimait avoir un public, mais ça a amené un ton qui a porté à la confidence. Plusieurs artistes s’ouvraient davantage, parce qu’ils se sentaient moins en représentation. Ç’a été notre meilleure année en cotes d’écoute en 11 ans de Ça finit bien la semaine.»
NOUVEAU DUO
Au début de juin, Julie Bélanger terminera sa 13e année au micro de Rythme FM. On peut l’entendre du lundi au jeudi, à la barre de Rythme au travail et à la coanimation de Lunch 80-90, où elle a, depuis trois semaines, une nouvelle coanimatrice à ses côtés, Brigitte Boisjoli, en remplacement de Marie-Eve Janvier, qui est en congé de maternité. «Brigitte est venue plusieurs fois à Ça finit bien la semaine. J’ai toujours aimé l’énergie de cette fille-là. Elle aime s’amuser. On rit beaucoup ensemble.» Toutes deux termineront la
saison ensemble et, en août, Marie-Eve Janvier sera de retour aux côtés de Julie.
SUCCÈS LITTÉRAIRE
Son premier livre, intitulé Être bien: Petites (et grandes) prises de conscience, qui a vu le jour en octobre dernier, connaît un véritable succès. «On est en troisième réimpression. Aux dernières nouvelles, on avait dépassé les 15 000 exemplaires vendus. C’est génial, parce qu’au Québec, 3000 exemplaires vendus, c’est un best-seller. Je suis tellement contente! Je voulais écrire un livre dans ma carrière. Je suis bien fière parce que je l’ai fait. Ça me touche de voir que la réponse est si bonne auprès des gens.»
Pour l’instant, elle ne sait pas si elle réitérera l’expérience avec un autre livre. «Je fonctionne vraiment par élans. Il faut que je le sente. Je ne sais pas si l’élan va reprendre pour l’écriture, mais il reste que j’adore écrire et j’ai besoin de communiquer dans la vie.»
LA CLÉ DU BONHEUR
En juillet dernier, Julie Bélanger et Ken Shuglo ont souligné leurs 15 ans de vie de couple et leurs huit ans de mariage. «Je sais que Ken est mon homme, et il sait que je suis sa femme. Comme n’importe quel couple, il y a des bouts qu’on a trouvés difficiles durant la pandémie. Le titre de mon livre est Être bien, mais ça ne veut pas dire que j’y arrive tous les jours. C’est ce vers quoi je tends, mais je suis quelqu’un qui doit travailler sur son bonheur. Je ne l’ai pas nécessairement facile tous les jours. Pour le couple, c’est la même chose. On parle beaucoup ensemble, et je pense que c’est la force de notre couple. C’est important pour moi de savoir où est l’autre dans sa tête et dans son coeur, et vice-versa, pour qu’on soit sur la même longueur d’onde.»
En janvier 2020, le couple a adopté une femelle aussiedoodle
«Je n’avais jamais eu de chien avant, et c’est un amour incroyable. Ça apporte beaucoup de joie. Le fait d’avoir un chien m’a aidée personnellement à traverser la pandémie jusqu’à maintenant, parce qu’elle me force à être dans le moment présent, à sortir de la maison pour aller marcher. Comme je n’ai pas d’enfant, je transpose tout mon amour maternel sur ce chien-là.»
UNE FIÈRE PORTE-PAROLE
Pour la deuxième année, Julie Bélanger est porte-parole de Tourisme Côte-Nord. «On a refait une nouvelle publicité cette année pour inciter les gens à venir nous voir sur la Côte-Nord. On espère juste que la région sera accessible cet été. Pour l’instant, ça ne l’est pas», mentionne l’animatrice, qui espère pouvoir aller voir sa famille là-bas durant les vacances.
EN TOUTE MODESTIE, ÉMILIE PERREAULT — L’IDÉATRICE ET L’ANIMATRICE DE — PEUT DIRE QUE SON ÉMISSION A SA RAISON D’ÊTRE, ET ENCORE PLUS AVEC CE QU’ON VIT ACTUELLEMENT. LA JEUNE FEMME NOUS EN PARLE, PUISQUE LA TROISIÈME SAISON ENTRE EN ONDES LE 23 AVRIL, À ARTV.
«Pour moi, Faire oeuvre utile, c’est un peu une mission de vie. Je dis souvent que je ne suis pas une artiste, mais je m’identifie beaucoup aux spectateurs. Ce qui est le fun avec Faire oeuvre utile, c’est qu’on braque les projecteurs sur le public parce que, pour que l’art puisse exister, ça prend des gens qui en consomment. Dans la dernière année, plus que jamais, on a ressenti à quel point on a besoin de l’art. Pour moi, c’est un service essentiel», explique Émilie Perreault.
Avec ce constat, la troisième saison revêt donc une valeur particulière. «J’ai senti, particulièrement du côté des artistes, que les rencontres leur faisaient du bien. On voit toujours comment une personne du public a été touchée par une oeuvre. En ce moment, les artistes ont besoin, plus que jamais, de se faire dire merci, que ce qu’ils font est utile.»
DES MOMENTS TOUCHANTS
Dans la première de quatre émissions, India
Desjardins rencontre une adolescente qui n’a pas eu son bal des finissants à cause de la covid. Puis, le dramaturge Michel Marc Bouchard s’entretient avec une future comédienne, pour qui l’oeuvre Tom à la ferme a été révélatrice dans sa vie, quand elle l’a vue au théâtre lorsqu’elle était adolescente. Dans les autres épisodes, on verra notamment comment une chanson d’Émile Proulx-Cloutier a aidé un préposé aux bénéficiaires en état d’épuisement, et de quelle façon l’auteure Chrystine Brouillet a permis à une mère, dont la fille, victime de violence conjugale, a été assassinée, de surmonter son deuil.
COMBLÉE DE BONHEUR
C’est d’ailleurs dans le cadre de Faire oeuvre utile qu’Émilie Perreault a rencontré son amoureux, Benoit Pinette, alias Tire le Coyote, avec qui elle est en couple depuis un an. «On n’est pas tombés en amour durant le tournage; j’aime toujours le préciser. Ça s’est passé plus tard. On
Émilie est aussi collaboratrice à Cette annéelà, à Télé-Québec, dont la saison a pris fin le 27 mars. «On a fait trois belles saisons, et j’ai l’impression que ça va durer longtemps! C’est réjouissant de voir qu’on peut réunir autant de gens devant un magazine culturel. Je suis fière de faire partie de l’équipe de Cette année-là.»
Ces jours-ci, elle termine l’écriture d’un essai traitant de l’importance de la culture dans nos vies, qui sera publié l’automne prochain.