Échos vedettes

«LE MIDI, JE SUIS PLUS ALERTE, PLUS ALLUMÉ» − Benoît Dutrizac

- SABIN DESMEULES

Depuis peu, on entend de nouveau Benoît Dutrizac sur les ondes de QUB radio, mais ne le cherchez plus dans la case horaire de 6 h à 8 h: il occupe maintenant les ondes de 10 h 30 à 13 h. C’était sa volonté, il est allergique aux levers à l’aurore. «Mon organisme fonctionne mieux sur l’heure du midi. J’ai fait TQS le midi, j’ai fait de la radio le midi, et je suis plus alerte, plus allumé. Le ton du genre de radio que je fais est plus approprié le midi que le matin. Le matin, j’haïs ça me chicaner. Mais, des fois, j’étais pogné à le faire!»

Il renoue avec des collaborat­eurs qui lui sont familiers, dont Tasha Kheiriddin (analyste politique), Antoine Joubert (automobile), Alain Pronkin (spécialist­e en actualité religieuse) et Jean-Charles Lajoie (sports). «Ce que j’ai créé ailleurs, le midi, je suis en train de le rapatrier parce que ça n’appartient à personne d’autre.» Et Benoît croit qu’il retrouvera des auditeurs qui l’écoutaient le midi, à une autre station.

LA ZÉNITUDE DURANT LA PANDÉMIE

L’homme est dans une grande forme! «J’ai passé un temps de pandémie privilégié. Ça m’a fait du bien. J’ai fait des travaux manuels, j’ai réparé plein d’affaires, dont ma terrasse que j’ai peinte, et j’ai construit des tablettes. Je suis assez fier de moi!» Son fils aîné, Thomas, qui a 28 ans, est entraîneur dans un gym et n’a pas eu besoin de lui concevoir un programme de mise en forme!

Et l’école s’est bien occupée de ses petits derniers, un garçon et une fille qui ont 9 et 10 ans. Son épouse, Geneviève (la maman des deux plus jeunes), qu’il appelle publiqueme­nt Madame Dutrizac pour ne pas la nommer, a pu travailler de la maison et en était bien heureuse! Quant à sa fille aînée, Sarah, qui a 27 ans, elle est dans les communicat­ions et a elle aussi pu travailler de chez elle. La famille a bien vécu cela.

ADIEU, RÉSEAUX SOCIAUX!

Ne manquait à Benoît qu’un truc pour être tout à fait zen: se retirer des réseaux sociaux, ce qu’il a fait au printemps. «J’en avais assez de l’insignifia­nce et de la malveillan­ce. J’ai décidé de me retirer définitive­ment des réseaux sociaux et je ne m’en porte que mieux.»

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