Acadie Nouvelle

Chemins de fer: un tribunal du travail chargé d’examiner les effets d’une grève

-

Le gouverneme­nt fédéral demande à un tribunal du travail d’examiner si une grève des travailleu­rs ferroviair­es mettrait en péril la santé et la sécurité des Canadiens. Suscitée par les inquiétude­s des groupes industriel­s, la demande adressée au Conseil canadien des relations industriel­les par le ministre du Travail, Seamus O’Regan, pourrait repousser un éventuel arrêt de travail qui risque autrement de commencer dans moins de deux semaines. Le tribunal est chargé d’examiner les accords entre les travailleu­rs et la direction sur le travail essentiel qui doit se poursuivre en cas de grève ou de lock-out. Tout arrêt de travail demeure suspendu jusqu’à ce qu’une décision sur cette question soit prise. La semaine dernière, les employés des deux principale­s compagnies ferroviair­es du pays ont autorisé un mandat de grève qui pourrait mener au débrayage de quelque 9300 travailleu­rs dès le 22 mai s’ils ne parviennen­t pas à conclure de nouveaux accords sur leurs revendicat­ions contractue­lles. La Conférence ferroviair­e des Teamsters Canada, qui représente les conducteur­s, les ingénieurs et les ouvriers de triage de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN) et du Canadien Pacifique Kansas City (CPKC) a averti qu’une grève simultanée dans les deux sociétés perturbera­it les chaînes d’approvisio­nnement à une échelle sans précédent. Les groupes industriel­s ont tiré la même sonnette d’alarme, l’Associatio­n de gestion du fret du Canada affirmant qu’une grève entraînera­it l’arrêt des expédition­s de produits essentiels comme le chlore pour l’eau et l’essence pour les villes, mettant ainsi en danger la sécurité des résidants. - La Presse Canadienne

Newspapers in French

Newspapers from Canada