La forte demande d’électricité propulse les livraisons de gaz naturel de TC Énergie
L’exploitant canadien de pipelines TC Énergie a réalisé des livraisons records pour ses réseaux de gazoducs au premier trimestre, grâce à l’essor de la demande d’électricité en Amérique du Nord.
La société basée à Calgary a déclaré vendredi que ses bénéfices comparables provenant de ses segments de gaz naturel au Canada, aux États-Unis et au Mexique s’élevaient à 2,37 milliards $ au cours des trois premiers mois de 2024, contre 2,18 milliards $ pour la même période de 2023.
La société a annoncé que les livraisons sur son réseau NGTL, qui transporte du gaz naturel de l’Alberta et du nord-est de la Colombie-Britannique vers les marchés canadien et américain, se sont élevées en moyenne à 15,3 milliards de pieds cubes par jour (Gpi3/j), en hausse de 0,7 Gpi3/j par rapport au premier trimestre.
Le réseau de NGTL a également atteint un nouveau record de livraison en une seule journée de 17,3 Gpi3/j.
Aux États-Unis, l’activité gazoducs de TC Énergie a enregistré un débit quotidien moyen au premier trimestre de 30 Gpi3/j, en hausse de plus de 5 % sur un an.
Le portefeuille global de gaz naturel de la société aux États-Unis et ses actifs spécifiques, notamment Columbia Gas, Columbia Gulf et Great Lakes Gas Transmission, ont atteint des records de livraisons.
«La croissance de la demande de gaz naturel se poursuit pour alimenter les États-Unis à mesure que la demande d’électricité augmente», a déclaré le président et chef de la direction, François Poirier, lors d’une conférence téléphonique avec des analystes.
«L’année 2023 a été une année record pour la combustion d’électricité aux États-Unis et cette vigueur se poursuit en 2024», a-t-il ajouté.
Selon un rapport publié plus tôt cette année par le cabinet de conseil McKinsey, le gaz naturel devrait jouer un rôle central dans la transition énergétique, la demande mondiale devant croître de 10 à 15 % après 2030 avant de chuter à mesure que la transition énergétique progresse.
La croissance devrait être portée par le passage du charbon au gaz naturel à combustion plus propre, mais également par la demande accrue d’électricité alimentée au gaz naturel en raison de l’électrification des bâtiments, des transports et de l’industrie lourde. ■