Les vêtements de seconde main de plus en plus prisés chez les jeunes
Myriam Arsenault Initiative de journalisme local, Le Quotidien
Les jeunes consommatrices changent leur fusil d’épaule. Fini les vêtements de piètre qualité importés de Chine. Pour plusieurs, seuls les morceaux de seconde main sont intéressants. Assez pour qu’Alyssa Yagci et Catherine Dionne se lancent à temps plein dans la revente de fringues vintage. Elles feront d’ailleurs valoir leurs trouvailles lors du pop-up estival d’Objet rejet, tenu samedi au 3372 rue de l’Énergie à Jonquière. Alyssa, avec son projet La Baraque à Fripes, et Catherine, de La P’tite Frip, se joignent donc à Marilyn Bouchard, d’Objet rejet, pour l’organisation de cette vente éphémère. Marilyn complète ainsi l’offre de produits avec ses quelques morceaux dénichés dans les friperies d’ici et d’ailleurs, en plus de ses objets de décoration.
Pour le trio, il est important de proposer des événements axés sur le seconde main, alors que la région est un peu à la traîne sur les grands centres. Dans certaines villes, on retrouve des quartiers et de nombreuses boutiques concentrés sur la vente d’items usagés. La passion commune des trois femmes pour les trouvailles vintage les a menées vers leurs projets respectifs. Catherine et Alyssa accumulaient chez elles de plus en plus de vêtements qu’elles aimaient, mais qu’elles ne portaient pas nécessairement. Elles se sont donc mises à les proposer sur les réseaux sociaux. Même chose pour Marilyn, elle qui déniche surtout des meubles et des objets déco. Les réseaux sociaux sont un point focal de la vente d’items usagés, assurent les instigatrices. Le projet d’une boutique permanente figure encore dans les plans.
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