Des bénévoles refont une beauté au cimetière de Rogersville
Un groupe de bénévoles a entamé de gros travaux qui s’étaleront sur cinq ans au cimetière de la paroisse SaintFrançois-de-Sales de Rogersville, dans la municipalité de Nouvelle-Arcadie.
La première corvée communautaire de l’année, désignée sous le nom de frolic, a lieu ce samedi de 8h30 à midi. Le responsable du projet de réfection, Guy Caissie, affirme qu’ils en tiennent trois par année.
«On en fait un samedi pour commencer. On va essayer d’enlever la terre autour des pierres tombales dans autant de rangées qu’on peut. Après ça, avec la grue, des équipes de bénévoles vont enlever les pierres tombales pour les cinq ou six prochaines semaines.»
Éventuellement, un autre frolic aura lieu pour réparer le terrain et le remettre à niveau.
«Après il faut repasser avec la grue pour replacer les pierres tombales. Il faut ensuite remettre la pelouse qui a été enlevée.»
Guy Caissie est parmi ceux qui ont pris les choses en main en 2021, alors que le cimetière de la paroisse Saint-François-deSales se détériorait.
«Si personne ne faisait rien, et bien il n’y a rien qui allait se faire, déclare-t-il. Il y a un comité pour le cimetière qui voulait s’assurer que la maintenance régulière aurait été assez, mais ce n’était pas assez.»
L’idée est de remettre le cimetière en bon état, mais aussi de le rendre sécuritaire.
«C’est plus que de l’entretien. On embarque sur la troisième année d’un projet majeur de réparations du cimetière, explique le bénévole. Les pierres tombales étaient toutes croches et il y en avaient de tombées, d’autres à la veille de tomber.»
Selon le bénévole, le gazon du cimetière est plein de bosses et de trous. Le terrain s’est détérioré avec les années.
«On enlève les pierres et on fait la réparation. On remplit le trou, parce qu’il y a des pierres qui sont calées à un pied de creux. On repose ensuite la pierre au niveau et on enligne toutes les pierres», raconte-t-il.
Le gros du travail se fait à la chaîne. «On a une grue pour sortir les pierres tombales et les déposer derrière le trou. Lorsqu’on a 10 à 15 rangées comme ça, on organise un frolic.»
Mais avant d’enlever les monuments, il faut prendre les pelles pour creuser autour jusqu’à la base de ceux-ci.
«Avec notre grue, on a des pinces pour qu’on puisse soulever la base et la pierre en même temps. C’est un long travail à la chaîne qui prend beaucoup d’heures, admet-il. Avec plusieurs bénévoles, on peut en faire beaucoup.»
«On pensait finir le projet en trois ans, mais si on le finit en cinq ans, on sera chanceux.»
L’initiative est entièrement bénévole malgré l’ampleur des travaux.
Le comité du cimetière reçoit aussi un appui financier de la part des résidents de Nouvelle-Arcadie pour réaliser ces travaux. «Des bénévoles ont fait des dons jusqu’à maintenant de 34 000$. On a fait la demande aux gens, aux paroissiens, de faire des dons au cimetière.»
L’ASPECT SÉCURITÉ
Selon le responsable du projet, tout le monde, peu importe son âge, devrait pouvoir se rendre au cimetière en toute sécurité, sans risquer par exemple de trébucher sur un trou.
«Les gens vont au cimetière pour des enterrements et autres. Tu ne voudrais pas que des enfants soient là et qu’une pierre tombe sur eux. Normalement ce sont des personnes âgées qui vont visiter.»