L’avenir du festival
Dans le but d’assurer une relève à l’organisation, une table ronde sur l’avenir du festival clôturera l’événement le 22 août. Chantal Cadieux rappelle qu’elle organise ce festival depuis maintenant 16 ans presque à bout de bras.
«S’il n’y a pas une relève pour le festival, ça ne va pas continuer à se développer parce que je suis au maximum de ce que je peux faire avec à peu près pas d’équipe. Et moi, je veux développer aussi mon propre travail et ma compagnie.»
Les bénévoles et les artistes qui veulent danser au festival sont au rendez-vous. Elle a d’ailleurs déjà suffisamment de productions pour les deux prochaines années. Si l’événement est bien ancré dans la collectivité, il reste que les défis sont nombreux, notamment en ce qui concerne le développement de public et les ressources humaines. La directrice souhaite sonder la population dansante de la région atlantique pour voir comment elle envisage l’avenir du festival. Doit-il demeurer essentiellement atlantique ou s’ouvrir davantage sur la scène nationale.
«Si on va vraiment atlantique, il faut avoir un budget de développement des produits pour mettre en scène ces produits-là. Si on va plus canadien, comme plus large au national, puisqu’on travaille avec des compagnies qui roulent, il faut avoir de plus gros budgets parce que ce sont de grosses équipes et ça coûte cher à présenter. Comme le public n’est pas toujours au rendez-vous, on ne peut pas se fier à la billetterie. Je voudrais avoir des gens qui réfléchissent à la chose. Je ne peux pas pousser ça toute seule», a-t-elle ajouté.