Acadie Nouvelle

Attoucheme­nts sur une mineure: deux ans de prison pour Pierre Dubois

Un homme de Dieppe, Pierre Dubois, a écopé jeudi de deux ans derrière les barreaux après avoir été reconnu coupable d’attoucheme­nts sexuels envers une personne mineure.

- Alexandre Boudreau alexandre.boudreau@acadienouv­elle.com

L’individu a été reconnu coupable le 14 septembre d’attoucheme­nts sexuels envers une victime de moins de 16 ans.

Ces actes remontent à septembre 2019, lorsque la victime dormait avec sa jeune soeur au sous-sol de la maison du coupable.

Dubois lui aurait touché les seins, les fesses et la vulve un matin, alors qu’elle était au lit et que sa soeur était dans une autre pièce.

La victime a utilisé son téléphone intelligen­t pour prendre une vidéo de ces attoucheme­nts à l’insu de son agresseur.

Il avait plaidé non coupable en février. L’homme âgé de 33 ans a écouté le juge Troy Sweet pendant qu’il rendait sa décision. Il a été emmené par des shérifs tout de suite après l’audience.

Il passera deux ans en prison en plus de voir son nom inscrit au registre des délinquant­s sexuels pendant vingt ans. Il ne pourra plus pouvoir posséder d’armes à feu pour le reste de sa vie.

Une ordonnance à vie émise par le juge lui interdit également d’être employé ou bénévole dans des postes qui le placeraien­t dans une position d’autorité ou de confiance envers des personnes mineures.

Il devra aussi fournir un d’ADN aux autorités.

D’après Radio-Canada Acadie, l’homme travaillai­t dans une garderie de Dieppe avant ces événements.

La vidéo du crime a été l’élément principal de preuve pour les arguments de la procureure Annie Saint-Jacques.

On y voit Pierre Dubois s’asseoir au milieu échantillo­n du lit. Son corps bouge légèrement pendant plusieurs minutes, mais on ne voit pas directemen­t le corps de la jeune femme.

Pendant son témoignage, la victime a dit qu’elle considère toujours l’homme comme son oncle même s’ils n’ont pas de lien de parenté direct.

Elle a dit que Pierre Dubois l’avait touchée alors qu’il était assis sur le lit. L’homme a tenté de se défendre en prétendant plutôt qu’il était seulement en train d’enlever des débris de la couverture.

La procureure a affirmé au juge que «l’image vaut mille mots» et que le fait que la victime mineure était à la garde du coupable lorsque le crime a été commis représente une circonstan­ce aggravante. Elle a demandé au juge une peine de 18 à 24 mois.

L’avocat de M. Dubois, Richard Phillips, a fait valoir au juge que l’homme, qui est né à Bathurst, n’a jamais commis un crime auparavant et qu’il n’est pas à risque de retenter l’expérience. Il a demandé 18 mois d’emprisonne­ment.

Un interdit de publicatio­n a été émis sur des informatio­ns qui pourraient permettre d’identifier la victime. ■

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Pierre Dubois - Archives

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