Le Bloc québécois veut élargir la subvention salariale aux entreprises
Le Bloc québécois propose d’élargir la subvention salariale de 75% offerte aux entreprises afin de les aider à passer à travers la crise de la COVID-19.
Dans une lettre envoyée au premier ministre Justin Trudeau, le chef bloquiste Yves-François Blanchet l’invite à considérer «l’ajout à la subvention salariale d’un pourcentage» qui couvrirait une part des coûts fixes d’opération pendant la suspension des activités des entreprises.
«En effet, les PME québécoises et canadiennes doivent assumer des dépenses récurrentes que la crise ne suspend pas. Ces dépenses compromettent la viabilité financière de nombreuses entreprises», fait valoir M. Blanchet par écrit.
En plus de la subvention salariale, le fédéral a présenté le Compte d’urgence pour les petites entreprises et organismes à but non lucratif afin de les aider à couvrir leurs coûts d’exploitation. Les organisations admissibles peuvent obtenir un prêt sans intérêt de 40 000$ - dont 10 000$ qui pourrait être non remboursable.
Un Parlement réduit devrait être convoqué de nouveau pour adopter les mesures d’urgence pour les entreprises. Le programme de subvention salariale doit être mis en place d’ici trois à six semaines. ■
«Les revenus que perdent ces industries, services et commerces durant la crise ne reviendront en général pas. Il est donc risqué pour ces entreprises de remplacer des liquidités générées par des ventes par des liquidités obtenues via le crédit», constate M. Blanchet, qui ajoute que cette charge ajoutée lors de la reprise des activités peut être «un danger réel».
pour faire tomber l’homme qui a subi de très graves blessures à la tête.
Les suspects ont pris la fuite, mais les policiers les ont retrouvés dans un logement de Sherbrooke.
Le conducteur, un homme de 25 ans de Sherbrooke, devrait faire face à des accusations d’agression armée avec un véhicule, de voies de fait grave et de délit de fuite.
Il devait comparaître dimanche.
La victime, un homme de 35 ans, luttait pour sa vie dimanche. Dans un communiqué, le directeur du SPS, Danny McConnell a lancé un appel au calme:
«J’insiste sur le fait que la population doit respecter les agents et les employés des commerces qui ne font qu’appliquer les mesures de distanciation sociale imposées par le gouvernement du Québec pour diminuer les risques de contagion dans les lieux publics et protéger la santé et la sécurité de la population sherbrookoise», a-t-il déclaré. Selon lui, «le non-respect des règles mises en place par les commerçants justifie les employés de refuser l’accès au commerce aux citoyens contrevenants». Il a rappelé q’un «refus d’obtempérer pourra constituer une infraction municipale pour laquelle les policiers seront justifiés d’intervenir en support aux commerçants». - La Presse canadienne