Des réunions «virtuelles»?
Ce qui risque d’être intéressant, c’est de voir ce qu’il restera de cet apprentissage des nouvelles technologies par les conseils municipaux une fois la pandémie terminée.
À Saint-Quentin, on testera sous peu les vertus d’un logiciel qui aurait la capacité de diffuser les séances du conseil virtuellement.
«Est-ce que ça pourrait rester après la pandémie? Ça pourrait être intéressant. Il faudra voir quel est l’intérêt des gens, si ça en vaut la peine. Mais cette possibilité est intéressante», indique Mme Somers. À Campbellton, cette situation fait réfléchir. Déjà, on jonglait avec la possibilité de diffuser d’une manière ou d’une autre les séances du conseil sur le web, question d’ajouter encore plus de transparence au processus démocratique.
«Ça fait déjà un moment qu’on y pense, et ce qui arrive actuellement est l’exemple parfait pour illustrer le besoin. Nous ne sommes pas encore rendus à pouvoir diffuser en direct nos rencontres, mais c’est l’un de nos objectifs», indique Mme AnglehartPaulin.
Le test de la diffusion en direct est par ailleurs déjà suffisamment concluant pour perdurer à Kedgwick. En fait, une fois que l’épisode de la COVID-19 sera terminé, Mme Savoie entend convaincre son conseil d’investir dans l’achat d’équipements mieux adaptés. «Moi, je trouve que c’est un concept merveilleux, je l’adore et j’y tiens. C’est tellement difficile de nos jours de faire sortir les gens de leur maison en raison du rythme quotidien de la vie, alors il faut s’adapter nous aussi et aller vers eux», dit-elle. - JFB