Le reggae jamaïcain inscrit au patrimoine immatériel de l’humanité
La musique reggae figure maintenant sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité établie par l’UNESCO.
L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture a déclaré jeudi que cette musique originaire de la Jamaïque représente «un vecteur du commentaire social» et «un moyen d’expression pour toute la population» depuis sa création par des groupes marginalisés, principalement dans la partie ouest de la capitale jamaïcaine.
Le reggae, qui combine des influences des Caraïbes, de l’Amérique latine et de l’Amérique du Nord, constitue une «pratique cathartique» et un «moyen d’honorer Dieu», souligne l’organisation.
«On l’enseigne dès l’enfance, et les festivals et concerts sont essentiels pour assurer sa viabilité», affirme l’UNESCO.
La liste du patrimoine immatériel vise à reconnaître et à valoriser les traditions et les savoir-faire des communautés du monde entier.
Le Comité de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, réuni à l’île Maurice jusqu’au 1er décembre, a également inscrit sur sa liste le chidaoba, une forme ancestrale d’art martial en Géorgie, le hurling, un jeu de terrain pratiqué en Irlande, les rituels Raiho-shin, qui honorent les divinités au Japon, l’As-Samer, un art jordanien interprété lors des mariages, ainsi que les rites traditionnels printaniers des éleveurs de chevaux au Kazakhstan. ■