70 années de présence des Servantes du Très Saint-Sacrement à Edmundston
Les Servantes du Très Saint-Sacrement d’Edmundston souligneront sous peu le 70e anniversaire de leur présence dans la région et ailleurs au Nouveau-Brunswick.
Des célébrations auxquelles la population est évidemment conviée se dérouleront du 14 au 17 octobre dans le cadre d’un Triduum eucharistique de l’Action de grâce.
Les cérémonies visant à souligner cet anniversaire s’amorceront le dimanche 14 octobre en matinée avec une messe qui sera célébrée dans la magnifique chapelle qui est située sur la rue Saint-François, à Edmundston.
Elles se poursuivront le lendemain avec une messe présidée par Mgr Eymard Desjardins et mardi soir en présence de Mgr Gérard Dionne.
Finalement, c’est l’évêque d’Edmundston, Mgr Claude Champagne, qui présidera l’Eucharistie et assurera la prédication le mercredi soir, à 19h30.
La présence de ces servantes du Seigneur au Nouveau-Brunswick et en Atlantique remonte à l’année 1948.
C’est en bonne partie grâce à Mgr MarieAntoine Roy, le premier évêque du diocèse d’Edmundston, qu’une communauté de religieuses contemplatives ouvre un Monastère à Edmundston.
Au plus fort de leurs activités, plus d’une douzaine de soeurs occupaient l’endroit qui était autrefois situé tout juste en face de la cathédrale de l’Immaculée-Conception.
L’endroit est moins occupé aujourd’hui, avec la présence de quatre soeurs à Edmundston, dont une qui est originaire des Philippines.
«Les soeurs étaient cloitrées à l’époque. Il y avait de l’adoration et de la prière jour et nuit, c’était quelque chose à voir», raconte soeur Yolande Therrien, qui se faisait autrefois désigner avec humour comme la soeur volante.
«Aujourd’hui, les gens peuvent venir prier et se recueillir dans la chapelle ouverte tous les jours. C’est un endroit privilégié où il est possible pour quelqu’un d’aller chercher des forces», ajoute celle qui est originaire de la paroisse de Rivière-Verte.
Malgré la quiétude qui règne sur ce havre de paix, la vie n’y est pas monotone, assure soeur Yolande.
«C’est un endroit bien agréable et bien organisé. Nous sommes bien heureuses ici. Les journées passent assez vite et on ne s’ennuie pas».
Question d’étendre leurs activités au-delà de la région du Madawaska, les Servantes du Très Saint-Sacrement d’Edmundston ont également eu l’occasion d’oeuvrer à Moncton durant 20 années, soit de 1977 à 1997.
«J’ai retrouvé à Moncton mon âme acadienne que je n’avais pas ici. J’ai beaucoup aimé mon expérience et les gens là-bas. Je vais garder un bon souvenir de nos 20 ans en terres acadiennes, ça fait partie de notre histoire, même ici à Edmundston», explique soeur Yolande Therrien.
«Il faut rendre grâce à nos 70 belles années et en même temps parler d’avenir. Même si nous ne sommes plus nombreuses, notre mission demeure importante». - SL ■