LA QUANTITÉ MAXIMALE SERA AU MOINS DOUBLÉE
Le Nouveau-Brunswick a l’intention de doubler la quantité maximale d’alcool pouvant être ramenée d’une autre province pour consommation personnelle sur son territoire.
Brian Gallant en a fait l’annonce, vendredi, lors d’un point de presse pendant la rencontre des premiers ministres provinciaux et territoriaux, à St. Andrews.
«Je me suis engagé à au moins doubler la limite d’importation (d’alcool) pour la province du Nouveau-Brunswick, ce qui, je pense, est un premier pas important», at-il déclaré.
Les premiers ministres en sont arrivés à un accord de principe qui prévoit «une hausse significative des exemptions personnelles» permettant le transport d’alcool d’une province à l’autre, a indiqué M. Gallant.
«Les premiers ministres reconnaissent l’importance d’appuyer les choix des consommateurs et de réduire les obstacles aux commerces des boissons alcoolisées tout en veillant à conserver un degré élevé de responsabilisation sociale.»
Quelques semaines, voire quelques mois pourraient cependant s’écouler avant que toutes les provinces clarifient leurs intentions, a mentionné M. Gallant.
Le Nouveau-Brunswick pourrait aller plus loin et relever encore davantage la limite à l’importation personnelle, mais pas avant de savoir exactement ce que feront les autres voisins, a-t-il dit.
Le Manitoba et l’Alberta permettent déjà la libre circulation des boissons alcoolisées sur le territoire.
Selon la Loi sur la réglementation des alcools, il est interdit d’avoir en sa possession au Nouveau-Brunswick plus d’une bouteille de boisson alcoolisée ou douze pintes de bière achetées dans une autre province.
Le sergent René Labbé, de la GRC de Campbellton, a récemment indiqué au journal que les policiers permettaient sans problème une caisse de 24 par occupant d’âge adulte dans un même véhicule.
Le premier ministre n’a pas précisé quand la nouvelle limite à l’importation de bière, de vin et de spiritueux entrera en vigueur au Nouveau-Brunswick.
Brian Gallant a admis que ces changements pourraient provoquer une perte de revenus à court terme pour Alcool NB, tout en soulignant les avantages du libreéchange pour l’économie en général.
«L’activité économique qui sera créée dans notre province et à travers le pays va contribuer à compenser ces pertes potentielles», a-t-il dit.
Alcool NB n’a pas commenté la nouvelle, vendredi.
Les premiers ministres ont également discuté de l’achat d’alcool en ligne. Plusieurs citoyens souhaitent pouvoir se tourner vers l’internet pour pouvoir acheter des produits directement chez les producteurs d’autres provinces.
«Le consensus était que nous devons en faire plus pour que le commerce en ligne des boissons alcoolisées soit une option dans le futur», a affirmé M. Gallant.
Selon lui, certaines provinces pourraient notamment offrir à leurs citoyens la possibi- lité de se procurer des produits de spécialité en provenance d’ailleurs en passant par le site web de leur commission des alcools. ■