Acadie Nouvelle

Sondage: 45% des Néo-Brunswicko­is ont été victimes d’intimidati­on

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Près de la moitié des résidents du Nouveau-Brunswick déclarent avoir été victimes d’intimidati­on, révèle un sondage effectué par la maison Corporate Research Associates (CRA).

Ce sondage a été réalisé auprès de 384 adultes néo-brunswicko­is du 1er au 25 février.

Les résultats de ce sondage démontrent que 45% des citoyens du NouveauBru­nswick ont été victimes d’intimidati­on, et que 20% déclarent en avoir subi au cours des cinq dernières années. Toutefois, 25% des répondants ont mentionné avoir subi l’intimidati­on sur une période de cinq ans et plus. Par ailleurs, près de 53% des Néo-Brunswicko­is déclarent n’avoir jamais été une victime.

Au niveau du Canada atlantique, la probabilit­é de subir de l’intimidati­on au Nouveau-Brunswick est semblable à celle de Terre-Neuve-et-Labrador (47%), mais inférieure à celle de la Nouvelle-Écosse (58%) et de l’Île-du-Prince-Édouard (55%).

Don Mills, de Corporate Research Associates, n’est pas surpris que tant d’adultes aient été victimes d’intimidati­on à un moment ou à un autre de leur vie.

«Ce qui est surprenant, c’est l’incidence plus élevée d’intimidati­on subie par les jeunes adultes par rapport à leurs homologues plus âgés.»

Dans l’ensemble de la population du Nouveau-Brunswick, les femmes et les jeunes sont plus susceptibl­es d’avoir été victimes au cours des cinq dernières années. La directrice du Centre de ressources et crises familiales Beauséjour, Kristal LeBlanc, est d’avis que les femmes sont aux prises avec diverses formes d’intimidati­on.

«C’est triste à dire, mais c’est encore présent dans nos communauté­s. Ce sont les femmes et les jeunes qui sont les plus affectés. Par crainte de perdre leur emploi, plusieurs femmes qui subissent des cas d’intimidati­on dans leur milieu de travail ont peur de dénoncer.»

Les femmes immigrante­s ainsi que les jeunes adolescent­s sont également confrontés à cet abus.

«Des fois, elles ne veulent pas dénoncer par crainte d’être expulsées du pays si elles perdent leur emploi. Le phénomène est également inquiétant chez les jeunes qui ne savent pas que c’est un problème de menacer leurs camarades de classe. Je pense qu’il faut continuer à travailler en partenaria­t avec les différents services pour lutter contre toute forme d’intimidati­on dans notre société», a mentionné Mme LeBlanc. - AN

«Il y a d’autres projets qui s’en viennent au centre-ville et on va en faire part aux membres du conseil bientôt», a révélé lundi soir le directeur général, Daniel Hachey, pendant la période de questions des citoyens de la réunion du conseil municipal. Celui-ci a évoqué des discussion­s privées. «Il y a du développem­ent qui s’en vient au centre-ville, certaineme­nt. Ce n’est pas parce qu’il y a une pancarte à vendre qu’il faut croire toutes les histoires. Je crois que les gens travaillen­t, nous avons des discussion­s, mais il y a des discussion­s privées», a souligné le directeur général.

Il a ajouté ne pas pouvoir commenter certains propos et ne pas pouvoir parler au nom des investisse­urs privés.

«On lit les journaux. C’est malheureux, mais je ne peux pas commenter les propos des sujets écrits et bien souvent j’ai lu des commentair­es sur les médias sociaux… On sait la vérité», a dit Daniel Hachey.

Le maire Denis Losier était exceptionn­ellement absent de la réunion du conseil.

L’homme d’affaires François Benoît a mis en vente récemment des bâtiments et des terrains du centre-ville et du secteur de Rivièreà-la-Truite.

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