Acadie Nouvelle

Le verre à moitié plein ou à moitié vide pour l’Impact?

Les plus optimistes diront qu’avec un ou deux bonds favorables, l’Impact de Montréal serait en bien meilleure posture avant d’amorcer la deuxième moitié de la campagne. Les plus pessimiste­s diront que les bonds défavorabl­es ont été le résultat de failles

- Alexis Bélanger-Champagne La Presse canadienne

Coincé au neuvième rang de l’Associatio­n Est, l’Impact a connu une première moitié de saison en montagnes russes. Des victoires éclatantes ou des remontées spectacula­ires ont été gâchées par des contre-performanc­es défensives ou des avances échappées en fin de partie.

«Oui, nous ne sommes pas contents de notre position actuelle, de notre première moitié de saison, a affirmé l’entraîneur-chef de l’Impact, Mauro Biello, lundi. Nous pourrions aussi être plus haut au classement si nous avions mieux terminé certains matchs.»

On peut penser ici au verdict nul de 2-2 contre les Sounders de Seattle, le 11 mars, quand l’Impact a gaspillé une avance de deux buts. Même chose le 1er avril face au Fire de Chicago, quand la troupe de Biello a échappé la victoire dans les arrêts de jeu, se contentent d’un nul de 2-2.

L’équipe a aussi perdu des points dans les arrêts de jeu face au Crew de Columbus le 13 mai (défaite de 3-2) et à l’Orlando City SC le 17 juin (3-3).

Si l’attaque s’est révélée la force de l’Impact, particuliè­rement depuis l’arrivée du milieu de terrain Blerim Dzemaili, la défensive a affiché certaines faiblesses.

Toutefois, il ne faut pas nécessaire­ment pointer du doigt les membres de la ligne défensive. On préfère plutôt parler d’un problème collectif dans le camp montréalai­s.

«Je pense que nous accordons parfois trop d’espace à l’adversaire, ce qui lui permet d’approcher trop facilement de notre filet, a expliqué l’arrière latéral Chris Duvall. C’est une question de mentalité collective. Les 11 joueurs doivent être engagés défensivem­ent, doivent appliquer de la pression pour récupérer rapidement le ballon. Il est plus facile de se défendre pendant 10 secondes que pendant deux minutes.

«Il ne faut pas blâmer un joueur plus qu’un autre. Les 11 joueurs doivent avoir le même désir, la même mentalité. Nous devons chercher à récupérer le ballon rapidement en sachant que l’adversaire est dangereux quand il a le ballon.»

Par ailleurs, Biello a indiqué que l’Impact sera privé de son meilleur buteur Ignacio Piatti pour amorcer la deuxième moitié de la saison, mercredi, contre l’Union de Philadelph­ie. Piatti se remet toujours d’une blessure aux adducteurs subie le 27 juin lors du match retour de la finale du Championna­t canadien contre le Toronto FC.

Biello vise plutôt un retour au jeu samedi pour son joueur étoile, quand le FC Dallas sera de passage à Montréal.

L’Impact tentera de relancer sa saison lors de ces duels et les membres de l’équipe n’ont pas à regarder bien loin pour chercher une source de motivation. Lors des deux dernières campagnes, les éventuels champions de la Coupe MLS étaient dans une position similaire au Bleu-blanc-noir en juillet avant de connaître des lancées irrésistib­les.

«Ce n’est pas toujours la meilleure équipe pendant la saison qui gagne la coupe. Portland l’a prouvé il y a deux ans et Seattle a réussi la même chose l’an dernier. Chaque année, les choses cliquent pour une équipe au bon moment. De notre côté, nous avons encore du travail à faire, mais la deuxième moitié de saison représente une occasion de partir sur une lancée», a renchéri Duvall.

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L’Impact (ci-dessus, l’arrière latéral Chris Duvall) a connu plus de mauvais moments que de bons durant la première moitié de la saison. - Associated Press

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