Acadie Nouvelle

Une formation collégiale à rescousse

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Le CCNB a récemment ressorti un programme de formation en service de soutien en soins prolongés pour l’adapter aux besoins des foyers de soins de la province. Le programme de 20 semaines sera offert deux fois par année, dès septembre, afin de maximiser le nombre de diplômés. De plus, un projet pilote a été mis sur pied au CCNB – Campus d’Edmundston pour offrir ce programme sous une forme non traditionn­elle. L’étudiant sera ainsi appelé à passer plus de temps dans son futur milieu de travail pour s’assurer qu’il s’agit bien de la carrière dans laquelle il compte évoluer. «C’est un peu dommage à dire, mais il faut que l’étudiante ou l’étudiant aille voir ce qui se passe dans ce secteur pour s’assurer que c’est un travail qui l’intéresse», a indiqué Léo-Paul Sonier, directeur général du foyer Notre-Dame-de-Lourdes. «Ça prend des employés qui sont dévoués parce que ce n’est pas toujours évident. On a des résidents qui ont des besoins particulie­rs. C’est-à-dire que ce ne sont pas toujours des besoins infirmiers. Parfois, il faut des encadremen­ts au niveau du comporteme­nt. On parle également de l’augmentati­on de cas de démence», a-t-il ajouté. L’Associatio­n des foyers de soins du Nouveau-Brunswick croit que ce nouveau programme pourrait être prometteur s’il connaît du succès. «Si le CCNB peut démontrer un succès avec ce genre de formation, c’est sûrement quelque chose qui pourrait être répété dans le futur et qui pourrait sûrement nous aider parce que les étudiants pourront être au foyer assez rapidement. Je pense que ça va permettre d’avoir des gens qui sont voués à cette profession-là dès le début en allant directemen­t sur le plancher en travaillan­t avec le personnel et les résidents», a indiqué Mélanie Martin, directrice adjointe de l’associatio­n. Toutefois, pour que ce nouveau programme soit un succès, il faudra aussi que les étudiants s’y inscrivent. S’ils sont au rendez-vous, ce sera bénéfique pour l’ensemble des foyers, croit M. Sonier. Le fait d’avoir deux cohortes par années, une en septembre et une autre en février, devrait aussi apaiser la compétitio­n pour la main-d’oeuvre entre les hôpitaux, les foyers de soins et les foyers de soins spéciaux. «Je pense, ce qui se produisait, c’est qu’on avait juste une cohorte d’étudiantes et d’étudiants par année et que les foyers de soins, les hôpitaux et même les foyers de soins spéciaux se battaient pour recruter ces gens-là. En ayant davantage de cohortes et en disposant d’un nombre croissant de diplômés, on aura peut-être l’occasion de mieux combler nos besoins», a conclu M. Sonier. - PaL

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