Acadie Nouvelle

Sainte-Anne-de-Madawaska colmatera son réseau d’aqueduc pour 10% du prix habituel

- Gilles.duval@acadienouv­elle.com

Une nouvelle technologi­e permettra de prolonger la durée de vie du réseau d’aqueduc de la rue Principale de Sainte-Anne-de-Madawaska en économisan­t des sommes importante­s par rapport aux méthodes habituelle­s.

La semaine dernière, les gouverneme­nts fédéral, provincial et municipal ont confirmé un investisse­ment de 740 000$ pour le revêtement, la séparation et le bouclage des canalisati­ons du réseau d’aqueduc de la rue Principale.

Ottawa versera 370 000$, tandis que le Nouveau-Brunswick et Sainte-Anne-deMadawask­a y consacrero­nt chacun 185 000$.

Une nouvelle technologi­e sera utilisée pour colmater le réseau.

«La technologi­e consiste à injecter de la fibre de verre à l’intérieur des tuyaux de manière à créer une membrane protectric­e sur les parois. On estime que ça coûtera environ 10 fois moins cher que les méthodes habituelle­s du passé qui étaient de remplacer les infrastruc­tures», a dit le maire Roger Levesque.

Il estime que ce sont des millions de dollars qui seront économisés par sa municipali­té. À Sainte-Anne-de-Madawaska, les coûts de remplaceme­nt des tuyaux du réseau d’aqueduc sur plus d’un kilomètre sur la rue Principale étaient évalués entre 5 et 10 millions $, selon le maire.

«C’est une technologi­e qui risque de devenir populaire auprès des municipali­tés pour leur permettre de réduire les coûts», a-t-il ajouté.

La première étape sera d’analyser l’état du réseau souterrain par l’entremise d’une caméra.

Selon le maire Levesque, les tuyaux du réseau d’aqueduc ont été installés à la fin des années 1960. Leur durée de vie devait être d’une vingtaine d’années.

«Nous avons eu deux effondreme­nts sur la rue Principale et nous avons été en mesure de constater que les tuyaux étaient vraiment affaiblis. On nous dit que cette technologi­e pourrait prolonger leur durée de vie de 30 ans», a-t-il poursuivi.

Les travaux débuteront cet été et s’échelonner­ont sur deux ans. Cette nouvelle technologi­e évitera le désagrémen­t habituelle­ment causé lorsque des tuyaux doivent être remplacés, a fait remarquer M. Levesque.

Le député fédéral de Madawaska-Restigouch­e, René Arsenault, a rappelé que les infrastruc­tures désuètes sont parfois source de problèmes dans les municipali­tés. Il a cité en exemple les appels à faire bouillir l’eau qui découlent justement d’un réseau inadéquat.

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