James White, le héros pas si obscur des Patriots
James White n’était pas le demi offensif désigné des Patriots quand s’est amorcé le 51e Super Bowl, dimanche. Mais comme d’autres fois avant ça, il a montré que ça n’avait pas d’importance.
En 2009, White en était à sa dernière année de secondaire à St. Thomas Aquinas, à Fort Lauderdale. Il était partant, mais le porteur de ballon numéro un était Giovanni Bernard, qui joue maintenant avec les Bengals de Cincinnati.
«Quand Gio s’est blessé, la route de James a pris une toute nouvelle direction, a dit George Smith, qui dirigeait l’équipe de football à l’époque. Il est devenu notre homme de confiance.»
Ce qu’il a aussi été dimanche soir, quand les Patriots en avaient besoin. White a marqué 20 points, incluant la percée gagnante de deux verges en prolongation.
Avant le retour des Pats en NouvelleAngleterre, Tom Brady, nommé joueur le plus utile du match, a suggéré que le titre aurait très bien pu aller à White.
«Je pense que James White le mérite, a dit Brady. Ça serait bien pour lui.»
White a commencé à se faire connaître en 2015, pendant une blessure à Dion Lewis. Lors du Super Bowl, plus de la moitié des jeux l’impliquant sont survenus au quatrième quart ou en prolongation, quand les Patriots cherchaient à marquer par tous les moyens.
«Il fait tout comme il faut et vous ne pouvez jamais être fâché contre lui - s’il ne réussit pas le jeu, personne ne va être plus déçu que lui-même, dit Brady. Il est le meilleur coéquipier qu’on peut avoir, tout simplement. C’est un joueur incroyable. Je suis tellement fier de lui et de tout ce qu’il a accompli. Je l’ai vu grandir depuis sa première année avec nous. C’est un travailleur acharné qui en est venu à jouer un rôle clé dans ce genre de match.»