«La Voix des groupes» est là pour rester aux Jeux de l’Acadie
Bonne nouvelle pour ceux et celles qui ont grandement apprécié «La Voix des groupes» à la 36e Finale des Jeux de l’Acadie, à Charlottetown, cet été. Cette insertion culturelle a connu un si vif succès que la Société des Jeux de l’Acadie (SJA) en fait désormais une activité permanente à la programmation.
La directrice générale de la SJA, Mylène Ouellet-LeBlanc, a confirmé que les membres des délégations présents à la rencontre post-Charlottetown, en août, ont voté à l’unanimité afin de conserver ce concours musical basé sur la populaire émission télévisée La
Voix.
«Ç’a tellement bien fonctionné que nous avons décidé de le garder. Il y aura probablement quelques modifications, mais le concept sera semblable. Nous savions que ça allait être beau, mais nous ne savions pas à quel point ça allait être aussi beau. Avant la finale de Charlottetown, nous avons eu des commentaires pour et contre l’ajout d’éléments culturels à la programmation des jeux. Mais les gens ont apprécié. Ça apporte quelque chose de différent», a-t-elle expliqué.
Pendant les prestations du concours pendant les Jeux de l’Acadie, plusieurs intervenants ont fait savoir leurs craintes de voir disparaître ce tremplin musical original.
Ainsi, avec l’improvisation, la programmation contiendra donc deux volets culturels permanents. Un troisième sera ajouté, au choix du comité organisateur local. Par exemple, le COFJA de Caraquet 2017 pense intégrer l’activité des grosses têtes, fort populaires durant le Festival acadien de Caraquet.
Par ailleurs, la SJA et la Fondation des Jeux de l’Acadie sont justement à Caraquet, en fin de semaine, afin d’y tenir leurs assemblées générales annuelles, sous le thème «Restons branchés».
Samedi, des ateliers porteront sur la relève au volet de l’académie jeunesse, les changements récemment apportés à la gouvernance des deux organisations ainsi que sur la présence accrue des jeux à travers les médias sociaux. Dimanche, les deux organisations tiendront leur AGA, durant laquelle divers rapports seront présentés. Le tout se déroule au centre culturel de la municipalité hôtesse de la 37e finale.
«Nous voulons modifier notre programme de l’académie jeunesse. Comme il y en a maintenant partout, nous cherchons à présenter quelque chose de différent. On veut discuter du mentorat, de la formation, du lea- dership et des communications. Concernant les changements, nous désirons surtout offrir une gouvernance plus efficace et la plus à jour possible», mentionne Mme Ouellet-LeBlanc.
Quant aux médias sociaux, la SJA a remarqué que si les jeunes les utilisent à profusion, il existe encore une certaine retenue de la part des dirigeants de délégation.
«Il faut en tirer avantage, car nous pouvons faire tellement de belles choses avec les médias sociaux. C’est la nouvelle réalité et les athlètes l’ont compris», a-t-elle fait part.
En soirée, la SJA reconnaîtra ses bénévoles et remettra différents prix, en plus de dévoiler la municipalité hôtesse de la 39e finale, en 2018. La lutte se fait entre Miramichi et le re- groupement de Grand-Sault, Saint-André, Drummond et Saint-Léonard. La soirée sera agrémentée d’une prestation musicale du groupe Marelle, composé de Audrée Basque-Goguen et Catherine Breau, qui a gagné «La Voix des groupes» à Charlottetown, cet été.
«Le comité de sélection a eu droit à deux belles visites et il a été surpris par la qualité des infrastructures disponibles, tout comme la beauté et l’accueil des candidates. La sélection est toujours très difficile. Chacun a son charme particulier», signale la DG de la Société des Jeux de l’Acadie.
Ce serait une première pour Miramichi, alors que Grand-Sault a déjà accueilli une finale en 1992.