ÇA FINIT BIEN LA SEMAINE
Spécial 200e!
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Julie, 200 émissions enregistrées de Ça finit bien la semaine, cela signifie quoi?
C’est un bel exploit et une grande fierté. En ouverture de la 200e, on a montré un montage des meilleurs moments et ça m’a beaucoup émue. Déjà six ans que José et moi avons repris le flambeau de cette belle émission! Le temps passe, et c’est toujours avec le même plaisir.
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Quand tu as reçu l’appel te proposant d’animer cette émission, as-tu immédiatement dit oui?
Oui, ç’a été assez automatique! J’aime l’ambiance d’un tel plateau. Faire des entrevues avec des artistes est ce que j’adore plus que tout dans ce métier. Je dirais qu’à Ça finit bien la semaine,
je suis dans la chaise où j’aime le plus être, comparativement à tout ce que j’ai fait en télé jusqu’à maintenant. C’est là que je suis le plus moi-même.
3 Quelle a été ta réaction lorsqu’on t’a proposé José comme acolyte? Je n’étais pas sûre sur le coup... (rires) Simplement parce que comme je ne le connaissais pas beaucoup, je me demandais si ç’allait bien marcher, nous deux... Finalement, une seule rencontre a suffi pour que je découvre un gars intelligent, avec une grande sensibilité et beaucoup d’empathie!
4 Comment vous partagez-vous la tâche lors des entrevues?
Je dirais que c’est pas mal 50/50! Et on est toujours libre d’intervenir dans les questions de l’autre. Nous travaillons vraiment bien ensemble, il y a une bonne symbiose entre nous. De plus, nous nous impliquons beaucoup dans le contenu.
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Quelles ont été tes entrevues les plus marquantes?
Je dirais que celle avec Anick Lemay, dans notre 200e émission, m’a bouleversée. J’ai vraiment été touchée par cette femme-là; elle est tellement lumineuse! Je dirais aussi Pierre Marcotte, avec qui on a recréé la piscine de l’émission Les tannants dans le studio. Ç’a été magique.
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Qui rêves-tu d’inviter pour une entrevue?
J’aimerais recevoir Robert Charlebois ou encore Yvon Deschamps. Sinon, je dirais qu’avec Sonia Vachon à l’émission, c’est toujours du bonbon et un grand plaisir, avec de gros fous rires!
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À quoi peut-on s’attendre en écoutant votre 200e émission? Comme elle est diffusée le lendemain de la Saint-Valentin, c’est une émission de coeur avec des invités de coeur! Anick Lemay y vient avec deux des fées qui l’ont aidée à surmonter l’immense épreuve des derniers mois: Julie Le Breton et Annie Brocoli. Nous avons aussi l’une de nos invitées chouchous, Maripier Morin, et, comme nous voulions un couple amoureux, nous avons choisi d’inviter sur le plateau Véronique Claveau et Bryan Audet!
José gaudet
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José, que représente pour toi cette 200e émission?
C’est fou! J’ai pu faire des rencontres incroyables sur ce plateau, et j’ai parfois l’impression que nous invitons les gens à simplement prendre un verre, tellement c’est convivial! Je pense qu’on a réussi, Julie et moi, à gagner la confiance des artistes.
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As-tu l’impression d’avoir eu à briser une certaine image que les gens avaient de toi?
Oui, c’est certain. Auparavant, les invités voyaient avant tout le José des Grandes Gueules, et le public aussi. Animer cette émission me permet de montrer un autre côté de moi-même, un aspect plus sérieux.
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Quel souvenir gardes-tu de ta première rencontre avec Julie? On se connaissait à peine, et j’ai vraiment rencontré ce jour-là une fille pétillante. Je me souviens qu’on a jasé, rigolé... Ç’a été très positif comme rencontre, et nous sommes devenus de grands complices.
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As-tu rapidement maîtrisé l’art de l’entrevue?
Non. Au début, j’avais vraiment le syndrome de l’imposteur. Je ne connaissais pas beaucoup les invités qui passaient sur le plateau, surtout les comédiens. Puis, un jour, Éric Bruneau a tout changé. Avant de tourner une entrevue avec lui, je me suis excusé de ne pas avoir vu beaucoup de son travail. Il m’a répondu de ne pas m’en faire, que c’était correct, et qu’il en savait peu sur moi lui aussi. Ce jourlà, il m’a enlevé les 3000 lb qui pesaient sur mes épaules.
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Quels ont été tes moments marquants parmi ces 200 émissions?
Il y a cette fois où nous avons reçu Jason Mraz. Pour le faire rire, parce qu’il chante toujours pieds nus, je suis arrivé en studio pour l’entrevue nu-pieds avec du vernis sur les ongles d’orteils. Ç’a été un flop total! Il n’a pas trouvé ça drôle du tout... Une autre fois, on a reçu la comédienne Rachelle Lefèvre. Je me souviens de l’avoir trouvée si belle que j’en perdais mes mots.
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Est-ce qu’il y a une rencontre qui t’a impressionné?
Oui: Laurent Duvernay-Tardif! Non seulement ce gars-là a réussi à se rendre jusqu’à la Ligue professionnelle de football, mais il a trouvé le moyen de devenir médecin en même temps! Il m’impressionne vraiment. Une autre fois, on a reçu Shirley Théroux, et j’ai été vraiment ému. J’ai grandi avec l’émission Les tannants, et avoir Shirley devant moi m’a fait un choc!