7 Jours

De chanteuse à maman

Deux mois plus tard, quelques jours avant la grande finale de La Voix et avant le lancement de son album, nous nous sommes revues dans un hôtel du Vieux-Montréal.

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Isabelle, deux mois ont passé depuis notre rencontre à Paris. La sortie de ton album approche. Et tu nous as étonnés avec tes candidats cette saison à La Voix. Satisfaite de l’aventure? Je suis tellement contente! Je me suis battue pour tous les candidats de mon équipe. Quand je crois en quelque chose, je ne lâche pas. J’aime les voix singulière­s. C’est pour ça aussi que j’ai choisi Frank William: on sent son humanité, on peut se reposer sur sa voix. Et je suis contente que Louis-Paul se soit rendu à la demi-finale; dans son genre, c’est un artiste exceptionn­el. Plus il avançait dans l’aventure, plus les gens y adhéraient parce qu’ils se sont rendu compte que c’était sérieux cette musique. On peut ne pas aimer le genre metal, mais ce gars-là, dans sa discipline, il est excellent.

En quoi ton quotidien à Montréal diffère-t-il de celui de Paris?

Quand je pars en Europe, mon fils est avec son père, et quand je reviens, je redeviens une mère à temps plein. Je reste une mère avec son enfant, l’école, les devoirs, la vie quotidienn­e.

Comment te décrirais-tu comme mère? Es-tu une maman gâteau ou plutôt sévère?

J’ai certains principes. Mon fils est comme tous les enfants, il veut tou- jours être sur la tablette électroniq­ue. J’ai une condition: s’il veut aller sur la tablette, il doit faire de la lecture à haute voix pendant 10 minutes avant.

(rires) Je marchande. Et il y a une affaire aussi avec moi: je répète une fois, deux fois... La troisième fois, je lui demande calmement: «Veux-tu que maman te le demande, mais plus fort?» Il me dit: «Non, maman.» (rires) J’ai de l’autorité, mais en même temps, je n’impose pas trop de choses.

Est- ce que ton amoureux est à Montréal avec toi en ce moment?

Non. Il était là la semaine dernière. C’était son anniversai­re, et il est venu passer du temps avec moi. On est sur deux continents. Lui, il a son travail en France et il plaide aussi dans d’autres pays. Hier, par exemple, il était au Maroc. C’est quelqu’un qui a un très gros emploi du temps; il fait son métier par passion. La semaine dernière, et dans quelques semaines, il plaidera en République dominicain­e, alors, il comprend les exigences de mon métier. C’est un grand amoureux de la chanson. Il a beaucoup de respect pour ce que je fais. Et moi aussi, de mon côté, à son égard. On compose de cette façon. Je veux rester discrète, mais c’est un très bel amour que je vis en ce moment.

J’aidel’autorité commemaman,mais enmêmetemp­s,je n’ impose pas trop de choses.

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