Échos vedettes

Star Académie: les confidence­s de Mika, d’Annabel Oreste et de Marc Séguin

EN TANT QUE DIRECTEUR ARTISTIQUE DE STAR ACADÉMIE, MIKA A PRÉVU DE PASSER DEUX SEMAINES DE TRAVAIL INTENSES AVEC LES ACADÉMICIE­NS. OUTRE DES ATELIERS À L’ACADÉMIE ET LA MISE EN SCÈNE DE NUMÉROS EXTRAVAGAN­TS DANS LES VARIÉTÉS, IL SOUHAITE AUSSI ÉCHANGER ET

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Mika, vous êtes arrivé au Québec le lundi

8 mars. Comment se passe votre quarantain­e? Je m’habitue. Le premier jour, c’était comme être à Disneyland. J’étais au milieu du bois, dans la neige, dans une maison magnifique. Mais après 24 heures, j’ai ressenti un stress à l’idée d’être seul et de ne pas pouvoir sortir pendant deux semaines. Je n’ai pas dormi pendant trois jours. J’ai finalement franchi une nouvelle étape. J’ai dormi comme un bébé, un sommeil que je n’avais pas connu depuis des années. Je me rends compte que c’est un repos vraiment nécessaire. Je pense qu’on aurait tous besoin de faire ça au moins une fois par an.

Avez-vous regardé toutes les émissions de Star

Académie depuis le début de la saison?

Je n’ai pas tout vu. Je pense que c’est important de ne pas tout regarder, sinon on arrive avec un regard biaisé. Je ne veux pas être conditionn­é, je veux arriver avec ma propre énergie et mes propres idées. Je trouve les quotidienn­es intéressan­tes, car je peux voir comment parle tel Académicie­n, comment boit un autre ou comment une rigole. Je peux aussi découvrir celui qui est plus geek, celle qui a une voix plus classique, celle qui fait la folle, mais qui est en fait extrêmemen­t fragile et timide... Je trouve cette démarche plus intéressan­te pour ce que j’ai à faire.

Quel est votre regard sur le groupe d’Académicie­ns?

Il y a beaucoup de différence­s entre les Académicie­ns, mais les voix sont bien développée­s. Il y a une très grande sincérité dans la manière dont ils s’expriment. Cela dit, quand on monte sur une scène, on doit être un performeur. Tout ce qu’on a vécu durant la semaine, les gens s’en fichent. La chose la plus importante est ce qu’on livre dans l’instant présent. Pour cela, il faut

aussi présenter une version encore plus fantastiqu­e de soi-même.

Qu’est-ce qui vous a surpris à propos de ces jeunes?

Je vois qu’ils ont un lien très proche, c’est assez particulie­r. Dans les autres pays, ce n’est pas comme ça. Le lien entre eux est très fort. J’adore Ariane Moffatt, elle est fantastiqu­e. Lara Fabian est aussi extrêmemen­t franche, d’une manière très transparen­te. Je la redécouvre ici, et la manière dont elle parle aux Académicie­ns est vraiment super. Il y a une candeur qui fait du bien quand ces deux femmes s’expriment.

Quels aspects du métier souhaitez-vous aborder avec les Académicie­ns?

Je veux leur faire comprendre qu’ils ont le droit de développer un pouvoir magique, de suspendre le temps, de faire rêver les gens, de provoquer l’émotion et d’être des superhéros le temps de deux minutes ou de deux heures, s’ils font leur propre spectacle. Il faut qu’ils comprennen­t à quel point cette transforma­tion qui se passe sur la scène est importante. Plus on fait ce métier, plus on réalise qu’on est deux personnes, car on ne peut pas être la même personne sur scène que dans la vie quotidienn­e. L’aspect transforma­tif de la scène m’intéresse beaucoup.

Comment se déroulera votre travail avec eux? C’est entièremen­t basé sur les numéros qu’on est en train de préparer, soit deux gros numéros dans les Variétés du 28 mars et du 4 avril. Chaque détail de ces numéros est planifié et fait sur mesure avec les équipes de Star Académie et celles de ma compagnie. Je travaille avec ma troupe, comme une compagnie de théâtre. Mais avant ça, il va y avoir beaucoup de coaching, beaucoup de cours et beaucoup de répétition­s. Mika travailler­a avec les Académicie­ns à compter de la semaine du 22 mars, et mettra un numéro en scène pour les Variétés du 28 mars et du 4 avril.

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