“Grâce à j’ai appris à me lâcher vraiment à la télé”
Cette saison de The Voice, la 10e, est particulière : tous les candidats sont d’anciens participants de l’émission, mais aucun n’a gagné.
Cela représente-t-il une seconde chance pour eux ?
Dans ce genre de programme, il y a bien sûr la gloire et les jeux de lumière. Mais c’est la première fois qu’une émission comme celle-là prend conscience qu’il y a aussi, pour certains candidats, beaucoup de douleur: ils ont été déçus après leur participation, tout ne s’est pas passé comme prévu pour eux. Dans cette édition, ils ont la possibilité de changer le cours de leur histoire.
Ces candidats ont-ils adopté cette fois-ci une démarche différente ? Ils ont changé. Et ils ont déjà vécu cette expérience. Ils connaissent donc la mécanique, ils ne sont pas époustouflés par ce qu’ils sont en train de vivre. Grâce à cela, on a eu des discussions constructives avec eux, ils savaient comment répondre. J’ai beaucoup aimé ça. Parmi les candidats possibles, il y en avait que je souhaitais retrouver et d’autres pour lesquels je me disais: «J’espère qu’ils ne reviendront pas!» (Rires.)
Au final, quel est votre ressenti sur cette nouvelle saison ?
Avant l’émission, je n’étais pas convaincu. J’avais peur qu’en réécoutant des talents déjà entendus par le passé, on perde la spontanéité, la découverte. En fait, l’inverse s’est produit! On a retrouvé l’émotion pure. Et moi, j’ai retrouvé le The Voice que j’aime vraiment.
Qu’est-ce que The Voice a changé dans votre carrière et votre vie ?
Cela a changé beaucoup de choses [ndlr : il a été coach de la saison 3, en 2014, à la saison 8, en 2019]. Avant, je n’osais pas vraiment me lâcher à la télé. Grâce à The Voice, j’ai compris une chose : je peux m’exprimer, expliquer ce que j’aime, ce que j’aime moins, d’où je viens, mes envies, mes peurs. C’est super important! Il faut être soi-même pour dire des choses.