Un souscripteur LPA sollicite l’intervention du wali

Les affaires se suivent et se ressemblent dans la gestion du dossier LPA (Logement participatif aidé) à Souk Ahras et les souscripteurs – différents quotas inclus – se disent placés entre le marteau d’un choix justifié par le besoin et l’enclume des entreprises du bâtiment. Soltani El Abed un cadre du secteur des assurances, inscrit au programme précité, attend depuis quatre ans un logement pour lequel il a honoré tous ses engagements et signé un acte de vente sur plan (VSP), et ce le 24/08/2016. «Je suis dans l’expectative depuis des années et les multiples demandes formulées à l’adresse du promoteur dont une envoyée par le biais d’un huissier de justice, sont toutes restées sans écho. Les conditions fort éprouvantes dans lesquelles je vis avec ma famille ne permettent ni lenteur dans la réalisation ni atermoiement dans la remise des clés, encore moins une négociation des textes légaux régissant cette formule», a-t-il déclaré au journal, muni d’un dossier.

Il a ajouté ceci : «Mon apport financier qui devait encourager le promoteur à faire preuve de célérité dans la réalisation a, au contraire, produit chez ce dernier des comportements incompréhensibles. Il met souvent en rappel la nécessaire révision à la hausse du prix de l’appartement par l’Etat comme s’il s’agissait de mes attributions ou des siennes. Pis encore, le même promoteur propose à ses souscripteurs des appartements semi-finis au prix officiel. Je suis dans une situation d’otage, car je ne peux ni prétendre au logement social ni m’inscrire sur les listes AADL et ma situation de locataire nomade a réduit toutes mes chances d’économiser davantage pour envisager d’autres issues à mon calvaire.»

Ne pouvant affronter à lui seul cette guerre d’usure savamment gérée par cette entreprise ni encore la nonchalance des instances de suivi, Soltani sollicite l’intervention du wali qu’il qualifie de garant de l’application des lois dans cette wilaya.