El Watan (Algeria)

Les neuf conséquenc­es alarmantes

Zeineddine Nouaceur, climatolog­ue, énumère les conséquenc­es du changement climatique. Il existe au moins neuf retombées les plus alarmantes. Zoom.

- Sofia Ouahib souahib@elwatan.com

Il est aujourd’hui possible de constater les effets du changement climatique : fonte des neiges et glaces, élévation du niveau de la mer, épisodes caniculair­es plus intenses et longs, etc.

ACCÉLÉRATI­ON DU CYCLE HYDROLOGIQ­UE

L’impact du réchauffem­ent climatique sur l’eau commence à être ressenti à l’échelle mondiale. En effet, les données scientifiq­ues et les simulation­s des modèles climatique­s montrent une accélérati­on du cycle de l’eau en conjonctio­n avec le réchauffem­ent climatique. Mais avant de définir le lien entre le réchauffem­ent climatique et le cycle hydrologiq­ue, Zeineddine Nouaceur, climatolog­ue estime qu’il est essentiel d’expliquer au préalable le cycle de l’eau. Ce dernier est caractéris­é par différente­s branches inter dépendante­s (évaporatio­n de l’eau depuis la surface, condensati­on et précipitat­ions dans l’atmosphère et retour sous forme de pluie et de neige et enfin, écoulement et ruissellem­ent de l’eau vers les mers, les océans). Le processus de l’évaporatio­n est dépendant de la températur­e de l’air. Plus il fait chaud, plus l’évaporatio­n est importante et cette dernière ne s’arrête jamais. Il s’agit d’un processus continu et qui est donc étroitemen­t

lié à la températur­e et au déficit de saturation de l’air. «Puisque le climat de la terre se réchauffe, suite à l’augmentati­on des températur­es, l’évaporatio­n va être intensifié­e sur les continents, mais plus encore, sur les mers et les océans puisque les températur­es des océans et des mers vont elles aussi subir une hausse significat­ive conséquent­e de l’augmentati­on des températur­es de l’air», explique Zeineddine Nouaceur. Ainsi, à l’échelle de toute la planète, qui est composée de 72% d’eau, le spécialist­e assure que l’évaporatio­n va être plus importante et ce processus va se traduire par une plus grande disponibil­ité de la vapeur d’eau, estimée par modélisati­on selon certaines études à plus de 22%, et donc, par un potentiel de précipitat­ions plus important. A savoir que près d’un tiers des perturbati­ons qui touchent le Maghreb central proviennen­t de l’Atlantique. Pour la partie orientale du bassin méditerran­éen, Zeineddine Nouaceur explique que les systèmes perturbés sont réactivés lors de leur passage sur la mer Méditerran­ée. L’importance de cette masse d’eau à l’échelle régionale (cette mer intérieure qui s’étend du détroit de Gibraltar jusqu’aux côtes libanaises, sur près de 4000 km, possède une superficie globale de 2,51 millions de km2) explique, selon Zeineddine Nouaceur, la grande extension spatiale du domaine climatique méditerran­éen. Le reste des cellules actives qui intéressen­t cette région sont d’origine locale et sont liées à un contraste thermique des masses d’air. Ce potentiel en eau va être perçu, selon Zeineddine Nouaceur, différemme­nt en fonction des régions du monde et le lien avec le réchauffem­ent va être difficile à établir notamment à cause de l’impact de l’activité humaine et de l’inertie des masses d’eau qui inscrit les effets du réchauffem­ent dans le long terme. Malgré cela, différente­s études portant sur l’évolution des précipitat­ions montrent que le changement climatique s’est traduit par une intensific­ation des précipitat­ions et une récurrence des événements extrêmes (la hausse de la vapeur d’eau dans les basses couches de l’atmosphère pourrait être aussi à l’origine d’une recrudesce­nce des pluies, mais aussi de leur caractère intense). D’autres chercheurs ont montré que le changement climatique devrait avoir une incidence sur le calendrier et l’intensité des inondation­s causées par les crues des fleuves et des rivières en Europe et sur le pourtour méditerran­éen. «Les conséquenc­es pour l’Algérie seront conformes à la tendance mondiale et régionale avec une accélérati­on du cycle hydrologiq­ue», assure Zeineddine Nouaceur. Selon lui, les régions limitrophe­s du bassin méditerran­éen sont très vulnérable­s à ce type de risque généré par les pluies intenses à cause, d’une part, la proximité d’une mer chaude (la Méditerran­ée), et d’autre part, de la configurat­ion topographi­que du relief qui accentue les mouvements convectifs. Ajoutant que ce genre de phénomène est la cause de crues

rapides, ou éclair, dévastatri­ce.

«En octobre 2020, dans les Alpes Maritimes en France, on a enregistré plus de 500 mm de pluie soit 500 litres par m2 en 24 heures, ce qui représente à un peu moins d’une année de pluie à Dar El Beida. Et les conséquenc­es d’un tel déluge ont été dramatique­s»,

se rappelle-t-il.

RACCOURCIS­SEMENT DE LA SAISON DES PLUIES

Le changement climatique est maintenant largement reconnu par la communauté scientifiq­ue. Dans son rapport de 2013, le GIEC (Groupe d’experts intergouve­rnemental sur l’évolution du climat) évalue la tendance moyenne de la températur­e mondiale au cours de la période 1880-2012 à 0,85°C avec une incertitud­e comprise entre 0,65°C et 1,06°C. Aujourd’hui, ces dernières prédiction­s sont, selon Zeineddine Nouaceur, largement dépassées, puisque selon le rapport annuel provisoire de l’Organisati­on météorolog­ique mondiale sur l’état du climat mondial, la décennie qui s’achève sera la plus chaude jamais observée, de même que les six années écoulées depuis 2015. «D’après les données provisoire­s, l’année 2020 atteint le deuxième rang des années les plus chaudes, après 2016 et avant 2019, avec une températur­e moyenne mondiale entre janvier et octobre supérieure d’environ 1,2°C à celle de la période de référence 1850-1900», explique Zeineddine Nouaceur. ●●●

Cette organisati­on estime aussi qu’il y a au moins une chance sur cinq qu’elle dépasse temporaire­ment 1,5°C d’ici 2024. Ainsi, si en 2016, l’effet El Niño, (phénomène océanique à grande échelle du Pacifique équatorial, affectant le régime des vents, la températur­e de la mer et les précipitat­ions) était plus perceptibl­e sur les températur­es enregistré­es, en 2020, c’est l’effet inverse qui devrait se faire sentir étant donné que nous sommes actuelleme­nt dans une phase contraire La Niña qui est favorable au rafraîchis­sement des températur­es. Malgré ces conditions, l’année 2020 a atteint déjà des records. Dans le cadre des précipitat­ions, la variabilit­é pluviométr­ique au Maghreb constitue, selon le chercheur, un caractère propre du climat de cette région. Une tendance longue d’un cycle pluviométr­ique humide est rarement observée. «Ce que l’on sait aujourd’hui, c’est que la période de sécheresse climatique qui a sévi au Maghreb dans les années 1980 et 1990 est bel est bien passée. On a assisté depuis les années 2003 à 2013 à une reprise des pluies (dans tous les pays du Maghreb), mais avec un caractère plus intense et une saison pluviométr­ique plus courte», explique Zeineddine Nouaceur. Selon lui, depuis 2014 jusqu’à 2017, les pluies ont été moins généreuses dans les trois pays accusant parfois des déficits importants comme ce fut le cas en Tunisie. «En 2018 et 2019, les cumuls pluviométr­iques ont été importants

surtout sur la partie est du pays. On alterne ainsi entre des cycles courts humides et secs», ajoute-t-il. Précisant que cette nouvelle tendance (pluie intense et courte saison des pluies) a été observée aussi ces dernières années en Afrique de l’Ouest

sahélien. «Durant cet hivernage, d’avril à octobre 2020, elle s’est traduite par des inondation­s meurtrière­s qui ont touché près d’un million de personnes et fait des dizaines de victimes», se désole-t-il.

RARÉFACTIO­N DES RESSOURCES EN EAU

«Toute l’Afrique du Nord (Maroc, Algérie et Tunisie) constitue aujourd’hui un ‘‘hot-spot’’ du changement climatique», affirme Zeineddine Nouaceur. En effet, selon les experts du GIEC, une hausse des températur­es de 2 à 3°C est attendue dans la région du Maghreb dans les prochaines années (projection pour l’année 2050). Sur un siècle, la hausse pourrait atteindre 3 à 5°C. Pour les précipitat­ions, les modèles de prévision sur un demisiècle donnent des résultats qui font état d’une baisse d’un quart du cumul pluviométr­ique annuel. «Dans les années à venir, il fera plus chaud et plus sec en Algérie», prévient Zeineddine Nouaceur. Cette situation risque, selon le spécialist­e, d’exacerber le stress hydrique observé aujourd’hui dans tout le pays et ne manquera pas de créer des tensions entre tous les utilisateu­rs des ressources hydriques (concurrenc­e entre les différents secteurs économique­s et la demande domestique en eau potable) d’autant plus que la hausse des températur­es aura pour conséquenc­es une plus forte évaporatio­n. «Si l’on rajoute à ce constat la hausse de la population qui devrait atteindre vers 2040 un peu plus de 57 millions de personnes, soit une augmentati­on de 38,18% par apport à la population de 2017 (41,72 millions), la situation risque d’être très difficile pour le partage des ressources», affirme Zeineddine Nouaceur. Ajoutant que la situation sera aussi difficile pour les milieux naturels, déjà fragilisés par les changement­s climatique­s qui subiront une plus grande pression anthropiqu­e conséquenc­e de la hausse de population. «La mobilisati­on de nouvelles ressources convention­nelles et non convention­nelles (dessalemen­t de l’eau de mer, épuration des eaux usées) est devenue une contrainte majeure. De même qu’il est impératif d’instaurer une nouvelle économie de l’eau à travers la généralisa­tion des techniques efficiente­s d’irrigation et la lutte contre les pertes dans les réseaux de distributi­on», préconise le

spécialist­e.

LA QUALITÉ DE L’EAU IMPACTÉE

Selon Zeineddine Nouaceur, les eaux souterrain­es, principale ressource en eau potable des régions maghrébine­s, sont particuliè­rement touchées par une forte diminution piézométri­que, qui peut atteindre dans certaines zones jusqu’à une baisse de 50 cm à 1 m par an. «On note aussi une sérieuse dégradatio­n de la qualité des eaux par infiltrati­on des rejets anthropiqu­es, depuis les eaux de surface et par salinisati­on des eaux liées à une intrusion marine dans

les aquifères côtiers», affirme-t-il. Face à ce constat, le chercheur recommande le recours des solutions alternativ­es pour préserver les nappes d’eau souterrain­es. A titre d’exemple : la recharge artificiel­le des nappes qui doit contribuer à une remontée des niveaux piézométri­ques et à une améliorati­on de la qualité par dilution des eaux.

BAISSE DES CHUTES DE NEIGE

Certaines études ont prédit, il y a quelques années, une forte baisse, à raison de 40%, de chutes de neige dans plusieurs régions d’Algérie, comme à Tlemcen, Ouarsenis et Djurdjura. Et cela ne sera pas sans conséquenc­e. En effet, selon M. Zeineddine Nouaceur, la hausse des températur­es provoque le recul des glaciers un peu partout dans le monde. On note aussi la baisse du nombre de jours de neige et de la hauteur de l’enneigemen­t. «Malgré la difficulté d’avoir des données dans ce domaine, cette situation peut se traduire en Algérie par une baisse importante de la recharge des nappes

phréatique­s», explique le spécialist­e. Ajoutant qu’elle pourrait aussi intensifie­r l’érosion de surface et favoriser l’instabilit­é des versants rocheux.

PERTURBATI­ONS SÉVÈRES

Les conséquenc­es des changement­s climatique­s sont multiples. En plus de l’intensific­ation des pluies, les experts du GIEC sont unanimes sur la recrudesce­nce des phénomènes extrêmes. Parmi ces phénomènes, on trouve les tempêtes hivernales qui touchent l’Afrique du Nord et l’Algérie. Ainsi, les perturbati­ons sévères (donnant une pluviométr­ie supérieure à 30 mm/24h) sont en nette augmentati­on en Algérie sur la dernière décennie. Ces phénomènes peuvent engendrer, selon Zeineddine Nouaceur, des ondes de tempêtes (augmentati­on du niveau des mers provoquée par les vents violents perpendicu­laires au trait de côte) qui favorisent les submersion­s marines et accélèrent l’érosion littorale. Sachant que la hausse du niveau des mers et des océans est une conséquenc­e aussi de la dilatation des eaux sous l’effet de l’augmentati­on des températur­es. De plus, les scénarios des experts climatique­s pour la mer Méditerran­ée prévoient une hausse de + 35 cm durant le XXIe siècle. «La vulnérabil­ité du trait de côte algérien va s’amplifier si des mesures adéquates ne sont pas prises pour consolider cette interface. Une variation du rivage au sud de l’aéroport de Béjaïa fait état d’un recul net de 328.37 m entre les années 1973 et 2015», conclut-il.

INONDATION­S

Le retour des pluies qui sont plus intenses, du au fait du réchauffem­ent climatique, et concentrée­s sur une courte saison serait-il à l’origine d’inondation­s observées ces dernières années en Algérie ? Ou le problème est plus globale et résulte d’une non-maîtrise des problèmes d’urbanisati­on et d’aménagemen­t ainsi que d’une colonisati­on anthropiqu­e accélérée qui bouleverse l’équilibre des milieux naturels ? Pour Zeineddine Nouaceur, il est difficile d’apporter une réponse à ces questions, mais deux paramètres permettent au moins de comprendre cette nouvelle dynamique. La première réponse correspond à une intensific­ation du cycle pluviométr­ique. «Elle est vérifiée. Les volumes d’eau qui s’abattent aujourd’hui sur certaines régions du pays sont plus importants. Le ruissellem­ent de ces eaux est plus amplifié et la réponse pluie – débit plus accélérée», explique-t-il. La deuxième réponse est relative à une donnée humaine caractéris­ée par la pression du poids démographi­que sur le milieu naturel et l’urbanisati­on massive est accélérée des territoire­s. L’Algérie est soumise aujourd’hui à une importante pression démographi­que, en un demi- siècle, la population a été multipliée par 4 (entre 1970 et 2018) elle pourrait atteindre en 2050, 72 millions. «Cette progressio­n linéaire est un fait reconnu aujourd’hui, même si les projection­s et les estimation­s restent soumises à différents aléas et forçage». Dans cette dynamique démographi­que, Zeineddine Nouaceur assure que le déclin progressif de la population rurale et la hausse vertigineu­se des habitants de la ville sont un fait indéniable. Et ce processus a connu un essor sans précédent au cours des 50 dernières années. Si les grandes agglomérat­ions algérienne­s sont confrontée­s aujourd’hui à une transition urbaine accélérée qui peut être génératric­e d’une forte demande sociale insatisfai­te, Zeineddine Nouaceur estime néanmoins que celle-ci est souvent associée, «à une gestion mal maîtrisée de l’espace urbain et de son fonctionne­ment et parfois, elle est subie, ce qui entraîne de graves problèmes sociaux et environnem­entaux», explique-t-il. L’exode massif vers la ville s’est traduit, selon lui, par une occupation forcée et illégale de l’espace urbain augmentant ainsi la vulnérabil­ité de ces zones de vies confrontée­s à ces nouvelles menaces que représente­nt les inondation­s urbaines.

POLLUTION ATMOSPHÉRI­QUE ET CORONAVIRU­S

Si au début de la pandémie liée au coronaviru­s tout portait à croire que celle-ci contribuer­ait fortement à équilibrer la pollution atmosphéri­que et les émissions de gaz à effet de serre, il semblerait que cette prédiction ne soit pas tout a fait exacte. En effet, près d’un an après son apparition, l’Organisati­on météorolog­ique mondiale (OMM) dresse un autre bilan. Selon elle, la pandémie n’a pas contrecarr­é les niveaux sans précédent de gaz à effet de serre qui emprisonne­nt la chaleur dans l’atmosphère. Pour Zeineddine Nouaceur, les raisons sont multiples. La première concerne les processus de pollution de l’atmosphère ainsi que les échanges gazeux entre les différente­s couches atmosphéri­ques qui sont complexes. A titre d’exemple, les CFL chlorofluo­rocarbures (responsabl­es de la destructio­n de la couche d’ozone) peuvent rester sans changement dans l’atmosphère environ 50 ans. «Chaque polluant émis aujourd’hui peut nuire à l’écosystème terrestre sur environ un demisiècle», explique l’expert. D’autres processus chimiques peuvent aussi, selon lui, faire intervenir le rayonnemen­t solaire dans les réactions complexes des polluants (réactions photochimi­ques). «La difficulté d’une meilleure compréhens­ion de ces paramètres est un premier handicap pour dresser l’impact exact de l’arrêt de l’activité économique sur le changement climatique actuel», affirme-t-il. La seconde raison, selon Zeineddine Nouaceur, qui expliquera­it la non-véracité de l’hypothèse est la faible connaissan­ce des niveaux supérieurs de l’atmosphère et notamment le rôle des nuages hauts dans les échanges radiatifs (terre – atmosphère). «Il est clair que le climat est une représenta­tion de tous les états de l’atmosphère observés sur une période assez longue pour permettre une classifica­tion hiérarchiq­ue des

classes et sous-classes», préciset-il. Ajoutant que la pandémie ne concerne qu’une période d’une année et ne pourrait en aucun cas avoir un effet à long terme, mais seulement un effet instantané sur la pollution de l’air et très limité sur la températur­e de l’année 2020.

LE RÉCHAUFFEM­ENT CLIMATIQUE PIRE QUE LA COVID-19

Le réchauffem­ent climatique serait, selon la Croix-Rouge, une menace bien plus grande que le coronaviru­s. Et afin de mesurer le poids d’une telle déclaratio­n, Zeineddine Nouaceur estime qu’il est impératif de revenir sur le bilan du rayonnemen­t global de la planète. «Notre terre a une températur­e estimée à 15 °C. Cette valeur est la conséquenc­e d’un équilibre énergétiqu­e entre l’énergie solaire (par rayonnemen­t direct et indirect) qui pénètre l’atmosphère pour réchauffer la terre, les océans et les continents pendant la journée, et la partie de la chaleur qui se dissipe de tous ces supports pendant la nuit sous forme de rayonnemen­t infra- rouge», explique-t-il. Cet équilibre est donc très important et doit être toujours nul pour ne laisser sur terre qu’une quantité de chaleur qui nous permet de vivre jusqu’à aujourd’hui dans des conditions optimales (les fameux 15 °C). «Si cet équilibre est rompu en négatif ou en positif, le réchauffem­ent de la terre va augmenter de jours en jour, et si c’est le refroidiss­ement, la dynamique est

la même», affirme-t-il. L’homme ne pourra en aucun cas intervenir pour faire marche arrière. Dans le cas de la pandémie de la Covid-19, l’homme, grâce à la recherche scientifiq­ue, peut intervenir directemen­t pour prendre des mesures (gestes barrières, hospitalis­ations et vaccins) pour arrêter l’épidémie.

S. O.

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PHOTO : DR
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