Plus de 360 hectares pour l’investissement
Simultanément avec une longue et éprouvante bataille pour la récupération du foncier auprès de quelques entités fantoches et autres sociétés imaginaires, notamment au chef-lieu de la wilaya et à Bir Bouhouch, les pouvoirs publics comptent assainir le dossier malgré les résistances.
C’est au moins ce qui a été ressenti par les participants à une récente réunion tenue au cabinet du wali de Souk Ahras. C’est lors de cette même réunion qu’il a été décidé l’étude des dossiers d’investissement conformément aux nouvelles dispositions régissant la gestion de ce chapitre à l’échelle nationale.
Le chef de l’exécutif n’a pas manqué de rappeler devant les parties responsables les efforts consentis par les autorités locales dans la lutte contre les prédateurs du foncier et autres pseudos investisseurs, qui ont considérablement réduit les chances d’un décollage économique tant attendu par la population locale. Pour ce qui est des investisseurs authentiques, toutes les conditions sont réunies pour la mise en place d’un dispositif d’aide et d’accompagnement fiable. Pour ce faire, ce sont encore 43 hectares destinés aux entreprises productives au niveau de la commune d’El Kabarit. «Le choix n’est pas fortuit pour cette circonscription où l’on prévoit des projets d’envergure à l’instar du complexe de transformation du phosphate avec une prévision de 5000 emplois directs et indirects et une future sédentarisation d’une population d’une moyenne de 1000 foyers supplémentaires aux habitants», a indiqué l’un des responsables sectoriels impliqués dans cette opération. A M’daourouch, futur pôle d’une industrie agroalimentaire, les 220 hectares affectés à l’investissement productif plaident en faveur d’une ruée significative des investisseurs qui auront à bénéficier d’une assiette foncière et de plusieurs allégements et d’autres mesures d’encouragement.
Le wali de Souk Ahras a déclaré, de son côté, que les entreprises naissantes ne seront pas exclues de ce programme dont les objectifs tournent autour de la promotion d’un investissement viable, de la création des postes d’emploi et l’instauration de nouveaux réflexes en matière de création de richesses. A. Djafri