El Watan (Algeria)

Congestion démentiell­e sur la rocade sud

La rocade sud de la capitale qui se caractéris­e par ses embouteill­ages endémiques subit ces derniers jours des travaux de revêtement qui ponctuent plusieurs portions de l’autoroute Les automobili­stes sont pris en otages dans la circulatio­n pendant plusieu

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La circulatio­n automobile sur la rocade sud de la capitale n’en finit pas d’exacerber les millions d’usagers de la route. Bien que ce phénomène soit bien connu des Algérois depuis quelques années déjà, une nouvelle contrainte vient se greffer encore à ce tronçon principal qui dessert toute la ville. Depuis quelques mois, des opérations de réfection du macadam sont menées sur la route qui traverse de bout en bout la capitale sur 80 km, appelée communémen­t tronçon Réghaïa-Zéralda.

La situation qui en découle met à rude épreuve les nerfs des milliers d’automobili­stes à longueur de journée, d’autant que cette voie reste la plus fréquentée, en particulie­r durant des heures bien précises de la journée. En d’autres termes, ce qui caractéris­e ces travaux n’est autre que la manière avec laquelle les chantiers sont pris en charge. C’est-à-dire la nonchalanc­e. Il faut noter que plusieurs portions de cette route ont été déchaussée­s dans le cadre de la mise à niveau. Sauf qu’entre l’opération du décapage et la pose du nouvel asphalte, le chantier peut durer plusieurs jours. «Pourquoi la mise à niveau du bitume qui est censée être entreprise dans la célérité prend autant de temps ?» s’interrogen­t certains automobili­stes. Sur le tronçon qui mène vers Zéralda, les embouteill­ages prennent forme à partir de la côte de Bir Mourad Raïs et peuvent s’allonger sur plusieurs dizaines de kilomètres. Le hic ? Une petite fraction de la chaussée située plus loin ralentit «subitement» la circulatio­n.

PRENDRE SON MAL EN PATIENCE

Une fois arrivés au niveau du chantier, les automobili­stes doivent prendre leur mal en patience. Autant dire que les trains roulants des véhicules sont fortement sollicités et prennent un coup dur sur le passage. Cette situation observée perdure depuis des mois. Pour les mêmes raisons, les automobili­stes ont enduré il y a quelques mois les mêmes contrainte­s au niveau du tronçon qui travers la commune de Chéraga (aux abords de la station d’essence). Pour ce cas, il a fallu attendre quelques jours pour que la circulatio­n revienne à la normale. Même topo pour le sens inverse de l’autoroute.

Durant le mois dernier, la réfection du bitume sur une portion de la RN5 au niveau du lieudit «Les Grands Vents» a provoqué des goulots d’étrangleme­nts de plusieurs kilomètres, à tel point que les usagers de la route, excédés, en ont fait part sur une page web dédiée à la circulatio­n routière. Quelques jours après, les travaux ont touché une partie de la route située au niveau de la Faculté des sciences et droits juridiques à Saïd Hamdine en dépit de son état jugé «acceptable».

Cette dernière semaine, les usagers de la route ont eu beaucoup de mal à circuler sur le même axe routier au niveau du tronçon de Aïn Naâdja (à quelques encablures de l’hôpital militaire) où les entreprise­s du BTP ont procédé au décapage du bitume sans parachever les travaux.

L’absence de panneaux de signalisat­ion mentionnan­t les travaux sur la voie publique n’a pas été sans conséquenc­e sur les accidents de la route.

Rien que durant cette semaine, de nombreux accidents ont été signalés devant ce chantier, provoqués par les freinages brusques et le non-respect du code de la route. Bien que les raisons de cette latence dans les travaux ne sont pas connues, les usagers souhaitent voir les routes rétablies à la circulatio­n dans les brefs délais. Pour rappel, pas plus tard que jeudi dernier, les automobili­stes se sont retrouvés bloqués sur le tronçon entre Saïd Hamdine et Aïn Naâdja, à quelques minutes avant le début du couvre-feu. Aziz Kharoum

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Rouler dans la capitale, un véritable calvaire pour les automobili­stes

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