C’est la débandade à El Djemia

La grève des joueurs de l’ASM Oran a débouché, samedi dernier, sur une défaite at-home face à la JSM Béjaïa (1-2) pour le compte de la 18e journée de la Ligue 2.

Il faut savoir que l’équipe de M’dina Djedida a dû évoluer avec un team issu de la réserve afin d’éviter le forfait. Mais il semble bien aujourd’hui que la formation de l’ASMO se dirige droit dans le mur. En effet, le bras de fer entre les joueurs et la direction du club continue de faire des remous, où chaque partie accuse l’autre de sa responsabilité dans la situation actuelle. Pourtant, l’ASMO donnait l’impression de sortir la tête de l’eau afin de pouvoir rejoindre l’élite après une attente qui a duré cinq ans. Comme un malheur n’arrive jamais seul, l’intrusion de certains fans a jeté de l’huile sur le feu en menaçant maintes fois les joueurs. En plus de ça et le nonpayement des salaires des joueurs, voilà que le bailleur de fonds, Saâdoune, accuse ouvertement quelques joueurs de son équipe d’avoir été «motivés» par les dirigeants de la JSM Béjaïa afin de poursuivre leur grève. Y a-t-il du vrai dans cette information, ou s’agit-il juste d’affabulation ? Personne ne le saura, mais ce qui est sûr, c’est que la bâtisse oranaise est sur une bombe à retardement. La question qui taraude les esprits des supporters asémites est avec quel moral l’ASMO va croiser le fer avec l’USM Alger pour le compte de la mise à jour des 16es de finale de la coupe d’Algérie, demain, au stade Habib Bouakeul d’Oran. La situation du club de l’Ouest arrange à coup sûr la formation de Soustara afin d’obtenir le ticket donnant le droit de disputer les 8es de finale de la coupe. Car beaucoup voient mal les Oranais, tarabustés de toutes parts, se mettre en exergue devant le champion d’Algérie et de surcroît spécialiste de Dame coupe.