Les embouteillages paralysent la ville

Mohammadia (ex-Perrégaux), à 43 km de Mascara, est une ville submergée par les embouteillages, faisant subir aux automobilistes une galère des plus insupportables. Les causes principales pointées du doigt sont

évidemment la croissance rapide du parc automobile et l’absence de voies d’évitement. En plein centre-ville, automobilistes et citoyens se plaignent de ce phénomène qui empoisonne leur quotidien. D’interminables bouchons bloquent la circulation routière, notamment à proximité du passage à niveau, situé rue Emir Abdelkader, souvent le point névralgique des embouteillages. En cette période estivale, dès les premières heures de la journée, la ville de Mohammadia est prise d’assaut par des milliers d’usagers de la route qui la traversent pour se rendre sur les plages de la wilaya de Mostaganem. Les embouteillages durent désormais pendant toute la journée. Les rares infrastructures routières réalisées n’ont pas réussi à désengorger la circulation routière dans la ville. Même le projet de la trémie, réalisé sur la rue Larbi Ben M’hidi, qui a englouti quelques 36 milliards de centimes (23 milliards pour sa réalisation et 13 autres pour les travaux de réhabilitation) n’a pas donné les résultats escomptés. En outre, l’absence d’un plan de circulation, les pannes permanentes des feux tricolores et le manque flagrant d’aires de stationnement et de parkings compliquent davantage la tâche des agents du service de la sécurité publique et aggrave de plus en plus le problème de la circulation routière à l’intérieur du tissu urbain de Mohammadia.