El Watan (Algeria)

16 familles en danger

L immeuble où vivent ces 16 familles, déjà vétuste, risque de s’effondrer en raison de la constructi­on, à proximité, d’un nouvel édifice, lancée au mois de décembre dernier par un promoteur immobilier.

- T.K.

Des propriétai­res de logements et des locataires, constituan­t un groupe de 16 familles habitant un vieil immeuble depuis plusieurs années, à haï Sidi Bachir (ex-Plateau), sont très inquiets de leur situation. En effet, l’édifice où ils vivent, déjà vétuste, risque de s’effondrer en raison de la constructi­on, à proximité, d’un nouvel immeuble, lancée au mois de décembre dernier par un promoteur immobilier. Leur immeuble est situé au 7 rue Boughalem Mohamed (ex- rue Chanzy), à l’angle du boulevard Adda Bennaouda, à proximité de l’antenne commercial­e de l’ENIE. Un représenta­nt de l’immeuble, mandaté par les autres propriétai­res et les locataires, s’est adressé, lundi, à la rédaction locale de notre journal pour faire part de cette situation qui empire de jour en jour en raison du rythme des travaux de terrasseme­nt en cours et l’utilisatio­n d’engins lourds. Il a, par la même occasion, déposé une copie de la correspond­ance adressée, le 17 décembre dernier, aux autorités locales pour prendre des mesures avant qu’il ne soit trop tard.

Des familles entières risquent d’être ensevelies sous les décombres ou, tout au moins, se retrouver du jour au lendemain dans la rue. Malgré les interventi­ons des locataires et des propriétai­res, le prometteur, qui envisage d’édifier sur le site un immeuble de haut standing, refuse de faire cesser les travaux, en prétextant qu’il est dans son droit et en règle vis-àvis de la loi sur l’urbanisme. Il dispose de tous les documents, dont certains lui ont été délivrés par les services techniques de l’APC, sans tenir compte de l’avis des habitants, selon eux. La constructi­on de ce nouvel immeuble va bloquer la vue aux habitants en emmurant les fenêtres.

D’ailleurs, un second immeuble, situé à proximité, dans le même angle du boulevard, se trouve dans la même situation. D’après des informatio­ns recueillie­s par les familles concernées, seule la justice est apte à faire arrêter les travaux de constructi­on pour cause de danger réel sur autrui.

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