Les gardiens des écoles primaires réclament leurs salaires
Soixante-seize gardiens des écoles primaires répartis à travers la commune de Tighennif, à 20 km de Mascara, sont sans salaires depuis le renouvellement de leurs contrats le mois de juin passé. Recrutés, dans leur majorité, en 2011, dans le cadre du Fonds communal des collectivités locales (FCCL), ils ne savent plus à quel saint se vouer ! «Le maire, à chaque fois qu’il nous reçoit dans son bureau, nous dit la même chose. Votre problème est en voie de résolution. A ce jour (nldr mercredi 26 septembre), rien n’a été résolu», nous dira l’un des gardiens rencontrés, mercredi vers midi, devant le bureau du président de l’APC de Tighennif, Hamdane Nasreddine. Le salaire de ce père de deux enfants ne dépasse pas, selon ses dires, 13 000 dinars. Il espère que sa situation et celle de ses collègues soient régularisées au plus tôt. «Ma situation sociale est extrêmement difficile. Mon salaire ne me permet pas de faire face aux dépenses quotidiennes. Mes collègues sont dans leur majorité des pères de famille et vivent le même calvaire que moi. Espérons que les pouvoirs publics réagissent et nous aident», a-t-il dit. Ainsi, les gardiens réclament le paiement du salaire d’un mois et 10 jours de l’année 2017 et autres indemnités. Le maire de Tighennif ne pourra rien faire pour ces employés contractuels de la commune. «Le dossier des 75 gardiens des écoles primaires est au niveau des services de la direction de l’administration locale. Leur problème sera réglé incessamment», nous dit-il. Ce qui mérite d’être souligné, c’est que la situation de blocage dans laquelle est plongée l’APC de Tighennif, depuis le 18 juin passé, à cause du conflit opposant 15 élus au président de l’APC, a fini par engendrer des conséquences inattendues pour les citoyens et pour le développement local.