« J’ai fait le job »
En annonçant sa démission de l’office HLM, Yves Gavory a rappelé qu’il avait « accepté cette mission en lorsque l’office devait être démantelé et vendu. Nous avons fait le choix de se battre pour sauver cet outil seynois. Les équipes de TSH ont relevé ce défi et je les en remercie. Je quitte TSH en ayant le sentiment d’avoir fait le job. Même si parfois les décisions furent difficiles à prendre, je peux me regarder dans une glace (…). TSH est aujourd’hui tiré d’affaire, avec des résultats économiquesplus que satisfaisants, mais la situation reste fragile et il reste encore beaucoup à faire (…). Je profite de cette intervention pour informer les locataires qu’il ne sera plus possible de me contacter sur ma boîte mail, Messenger, Facebook ou mon téléphone pour des problèmes liés au logement ; en effet il s’agît de ma ligne personnelle ».
Du côté de l’opposition, Sandie Marchesini, élue sur la liste LR/UDI, mais qui s’est elle-même déclarée proche des Marcheurs, a demandé au maire de « dire qui est dans votre équipe et qui ne l’est pas. Et si vous excluez M. Gavory, alors vous devrez exclure votre première adjointe et MM. Astore et Bigeard qui se sont aussi déclarés proches de LaRem ». Romain Vincent (élu aussi sur la liste LR/UDI mais qui siège désormais en indépendant), estimait également nécessaire de « clarifier tout cela, car plus personne n’y comprend rien entre les macronistes au sein de la majorité
et les macronistes au sein de l’opposition. De toute façon, on fait trop de politique politicienne dans cette assemblée, ce qui perturbe le travail du conseil municipal ». S’il n’a pas souhaité prendre position sur la question – bien que pressé par les communistes -, le maire devra donc trouver le compromis, ou à défaut une solution radicale, avant la fin de l’année, faute de quoi le groupe PCF pourrait bien se désolidariser de sa majorité... à trois mois du vote du prochain budget de la Ville.